Vaccination contre la grippe saisonnière

Un point sur 5 fausses idées reçues

Idée reçue n° 1 : La grippe n’est pas une maladie grave.
La grippe est une maladie contagieuse qui normalement guérit spontanément le plus souvent. Cependant, elle peut entraîner des complications sérieuses et être dangereuse pour certaines personnes fragiles. Elle est responsable d’un nombre élevé de décès chaque hiver. Si vous êtes considéré comme une personne ayant un risque de développer des formes graves de grippe, il est nécessaire de vous faire vacciner.

Idée reçue n° 2 : Le vaccin contre la grippe saisonnière n’est pas efficace.
La vaccination contre la grippe (notamment des personnes particulièrement fragiles) a pour objectif de diminuer les risques de complications et de formes graves. La mortalité attribuée à la grippe a d’ailleurs fortement diminué depuis que la vaccination contre la grippe existe. Aucun vaccin n’assure une protection à 100% et il arrive parfois qu’une personne vaccinée attrape la grippe. Cependant, la maladie est alors généralement moins sévère et les risques de complications moins élevés.

Idée reçue n° 3 : Le vaccin contre la grippe est dangereux.
La fabrication du vaccin contre la grippe et son autorisation d’utilisation se font chaque année selon les mêmes procédures. Les effets indésirables des vaccins sont connus et peu fréquents et il est bien plus dangereux d’avoir une forme grave de grippe que de se faire vacciner. La meilleure protection contre la grippe, c’est la vaccination.

Idée reçue n° 4 : Le vaccin contre la grippe saisonnière contient un adjuvant.
Les vaccins contre la grippe saisonnière disponibles sur le marché ne contiennent pas d’adjuvant.

Idée reçue n° 5 : J’ai été vacciné l’année dernière donc je n’ai pas besoin de le refaire cette année.
Le vaccin contre la grippe saisonnière est actualisé tous les ans car d’une année à l’autre, les virus qui circulent sont différents. Il est, depuis toujours, dirigé contre les 3 types de virus qui ont le plus circulé durant l’hiver précédent et qui sont donc susceptibles d’être présents lors de l’hiver suivant.