Après la Seconde Guerre mondiale, les constructeurs initient une production industrielle,(1951) substituant le métal au bois et assemblant des modules préfabriqués les uns aux autres, permettant ainsi la fabrication de bassins de dimensions et de formes variées, dont le démontage hivernal se trouve facilité.

Les « bassin-école » donnent toute satisfaction à la fois à la municipalité ainsi qu’à la Fédération Française de Natation.

Bientôt la première loi-programme d’équipements sportifs (1962-1965) encourage la construction de bassins de natation et de piscines, les villes françaises demeurant largement sous équipées. La loi préconise la normalisation des types de bassins et la fabrication à l’avance, en atelier, de leurs éléments.

Ce type de bassin flottant, utilisable en rivière, lac ou mer, est installé dans plus de cent cinquante sites en France. Il est formé de pontons rectangulaires en tôles d’acier soudées. Une des faces du ponton, sur laquelle est fixé le caillebotis en bois, est amovible.

Sur chacun de leurs côtés, les pontons présentent des ferrures d’accrochage : ils peuvent être réunis les uns aux autres dans quatre directions et former un bassin de la forme et des dimensions désirées. Sur l’un des petits côtés du rectangle de chaque ponton se trouve un assemblage destiné à faciliter la manutention et l’amarrage aux berges et au fond.
Lorsque le bassin est installé, les accessoires (échelles, garde-corps, passerelles…) peuvent être placés sur les pontons.

À Neuilly-sur-Marne, les enfants essaient de marcher sur une roue à aubes, qui les précipite dans l’eau dès qu’ils perdent l’équilibre.

Des équipements complémentaires au bien-être des baigneurs, cabines de déshabillage, buvette sont installés.

La baignade est donc toujours interdite aujourd’hui, via l’arrêté préfectoral de 1970. La réglementation qui s’applique est désormais européenne, issue de la Directive Baignade de 1976 et de la nouvelle directive de 2006.

(références : Ministère de la culture et de la communication, Direction générale des patrimoines – Service du patrimoine, Mission de l’Inventaire général du patrimoine culturel, 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 01)