Né le 7 janvier 1764 à Mamirolle (25) décédé le 11 juin 1843 à Neuilly-sur-Marne.

Avec le général comte Donzelot, le château de Ville-Évrard connaît son hôte le plus brillant, et les vingt années de la retraite nocéenne de ce Franc-Comtois, enfant de la Révolution, font du château de Ville- Évrard le dernier refuge d’un héros resté célibataire, en même temps que le berceau de sinologie moderne. Par un enchaînement de causes que les amateurs des desseins de la

Providence apprécieront, le village dont était issu Foulques, le prédicateur de la Croisade qui détourna vers l’Orient chrétien les forces militaires de l’Occident, abrita vingt années durant celui qui maintint le « rêve oriental » de Napoléon Bonaparte et qui, gouverneur de Corfou sous l’Empire après avoir été chargé de l’administration de l’Égypte conquise avec le futur Premier Consul, resta à l’écart des fastes impériaux pour ne retrouver l’Empereur qu’au moment de Waterloo; lui aussi côtoya l’échec, mais il s’en remit fort bien puisque Louis XVIII lui confia le gouvernement de la Martinique.
Etonnante destinée assurément que celle de François-Xavier Donzelot, qu’il nous narre lui-même si nous contemplons son tombeau dans le cimetière de Neuilly-sur-Marne, cimetière qu’il donna sur ses terres aux Nocéens et qui fut réalisé après sa mort (1855).
Le tombeau du Général, tourné vers Ville- Évrard et le soleil levant, ne donne pas vers l’entrée principale du cimetière; il est chargé de symboles pour l’éternité. (voir rubrique Découvrir Neuilly, Monuments, Tombe de François-Xavier Donzelot).