Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Patrimoine de la ville

Monuments et bâtiments de la ville

Une salle des fêtes en plein centre-ville

La salle des fêtes était située à l’angle de la rue Gambetta et de la place du Chanoine Héroux. À l’origine, il s’agissait de construire un immeuble afin d’y installer le Patronage Laïque, ancêtre des centres de loisirs, et diverses œuvres sociales de la commune. L’Hôtel de Ville de cette époque, trop petit, ne pouvait héberger les différentes sociétés d’assistance, de solidarité et d’éducation, et encore moins accueillir le projet de bibliothèque envisagé alors par la municipalité. Le Patronage et toutes les œuvres postscolaires, telles que l’amicale des écoles ou la société de préparation militaire, se voyaient contraints de recourir à l’hospitalité des habitants ou bien d’utiliser le préau de l’école Amiard. Il fallait donc trouver une solution.

C’est à l’unanimité que le Conseil Municipal vota le 26 juillet 1912 le projet de création d’une salle de réunion, avec adjonction d’une bibliothèque et d’annexes. L’emplacement choisi était au cœur de la ville, tout près de l’église, sur le terrain du presbytère. L’architecte communal Breasson dessina les plans du bâtiment et, dès février 1914, la commune commença la sélection des entreprises devant participer aux travaux de construction de la « salle de réunion et de conférences des œuvres postscolaires ».

Le chantier fut perturbé et retardé par la Première Guerre mondiale. Il se prolongea jusqu’en 1922. Le 21 septembre de cette année, le Conseil Municipal décida de solliciter une subvention pour financer la fin des travaux commencés en 1914, « considérant l’utilité du projet …. Qui contribuera à développer chez la jeunesse non seulement les facultés physiques mais aussi les facultés morales ce qui, pour l’avenir du pays, a une importance incontestable ».

Le bâtiment comprenait un jardin dont l’aménagement fut dessiné par Abel Tuffier, fondateur de la Société d’Horticulture de Neuilly et adjoint au maire de 1925 à 1935.

L’utilisation de la salle commença au début de l’année 1923 avec, notamment, la société L’Espérance qui organisa un bal masqué et travesti. Au fil des ans, la salle des fêtes accueillit les spectacles des enfants des écoles, les jeux interclasses, les fêtes des mères, les repas des anciens ainsi que les bals organisés par les nombreuses associations nocéennes. En 1950, la ville y fêta le 75ème anniversaire de Théophile Gaubert, maire de Neuilly de 1935 à 1953 (mandat interrompu par la Seconde Guerre Mondiale). Vers 1955, la salle fut équipée d’une cabine de projection pour donner des séances cinématographiques. Elle continua ainsi à animer la vie locale jusqu’en 1982, date à laquelle elle fut démolie.

Depuis le quartier s’est modernisé et à son emplacement se trouvent aujourd’hui la résidence Les Balcons de la Fontaine et une partie de la place du Chanoine Héroux. Le complexe Marcel Pagnol, créé dès 1976 avenue Léon Blum, a pris le relais de la salle de la rue Gambetta.

L’école maternelle Les Fleurs

L’actuelle école Les Fleurs est située dans un quartier qu’on appelle 11 novembre, Les Fleurs ou bien Les 24 arpents. Jusqu’au début des années 1960, cette zone située au Nord du lotissement des 24 arpents était occupée par quelques pavillons et surtout par des terres maraîchères.

Le quartier va se développer avec la construction de plusieurs résidences telles que Les Iris, Les Jonquilles, Les Tournesols, etc. … Les immeubles seront habités à partir de 1964 ou du 1er semestre 1967. Les noms de ces résidences, ainsi que ceux des rues du lotissement des 24 arpents, sont à l’origine du nom « Fleurs » utilisé pour désigner l’école et le quartier.

L’arrivée de nouveaux habitants nécessite la construction de nouvelles classes pour scolariser les enfants. En 1965, la mairie confie à un architecte, M. Le Goas, le projet de construction d’un ensemble composé d’un groupe scolaire maternel et d’un centre polyvalent. Cet ensemble est désigné avec les termes Centre Nord ou bien Les Fleurs, sans qu’un nom officiel lui soit donné. Il doit être édifié vers le 89 rue du 11 novembre.

En attendant l’acquisition des terrains et la réalisation du groupe scolaire, la Ville achète un groupe de 4 classes démontables en bande (bâtiments préfabriqués) et les installe sur un terrain qu’elle possède dans ce quartier. Ce terrain, en bordure de la rue du 11 novembre, correspond à peu près à l’actuel square de la Libération. Trois classes ouvrent à la fin de l’année 1965 pour accueillir 148 élèves, soit près de 50 élèves par classe. Ces classes étant dans un premier temps rattachées à l’école maternelle des Fauvettes (groupe scolaire Marcel Cachin), la direction de l’école est assurée par Mme Deminier qui exerce sur deux écoles en même temps. Mme Arbogast prend le relais sur l’école des Fleurs en 1966.

Jusque dans les années 1970, les nouvelles résidences cohabitent encore avec quelques champs. L’école maternelle est toujours installée dans des bâtiments préfabriqués, mais ils sont plus spacieux. Ils ont été déplacés pour la réalisation de la rue de La Libération. À partir de la rentrée scolaire de 1968, l’école comprend 5 classes pour 210 enfants (42 enfants par classe en moyenne).

Un nouveau projet de groupe scolaire est établi par l’architecte Robert Lechauguette. Le 13 décembre 1968, le Conseil Municipal donne à ce projet d’école le nom de Charles Perrault, mais Les Fleurs reste son nom d’usage. Le 9 mars 1978, le Conseil Municipal décide de suivre l’avis des enseignants et des parents d’élèves en renonçant au nom de Charles Perrault. L’école s’appellera désormais école maternelle Les Fleurs.

L’acquisition des terrains s’avère compliquée. L’école maternelle de 6 classes sera finalement construite par l’architecte Barea et livrée le 2 février 1981. Dans le cadre de l’aménagement de la Z.A.C. du 11 Novembre, l’école a été agrandie en 2005 avec la création d’un nouveau dortoir, d’une bibliothèque et d’une salle de jeux-garderie.

L’école maternelle Les Papillons

La poussée démographique, le développement et l’urbanisation de la région parisienne ont entraîné à la fin des années 1950 un accroissement de la population. Cela a logiquement conduit à une augmentation de la demande de logements dans l’Est de l’agglomération parisienne et à Neuilly-sur-Marne en particulier. Pour faire face à cette évolution, la Municipalité décide en 1959 d’organiser l’espace urbain et d’élaborer un plan d’aménagement communal. Ce plan d’aménagement prévoyait notamment la construction d’un nouveau quartier appelé « Fauvettes ». Le projet prévoit la construction, sur des terres maraîchères, d’environ 3000 logements avec les rues et les équipements utiles à la population.

Le quartier est pratiquement achevé en 1974. La Ville doit alors construire plusieurs groupes scolaires pour accueillir les enfants, dont l’école maternelle Les Papillons. Le terrain choisi pour cette nouvelle école est situé à l’angle de la rue Paul Thomoux, actuelle rue Paul et Camille Thomoux, et du chemin de Meaux, devenu avenue Léon Blum. Cet emplacement avait été acheté par la ville en 1924 afin de construire le troisième groupe scolaire de la commune, Marcel Cachin. Le terrain ayant été utilisé pour construire des logements sociaux en 1953, le groupe scolaire Marcel Cachin avait finalement été construit sur un terrain juste à côté. Mais en 1973, les logements sociaux furent démolis et le terrain revint à sa vocation première.

En 1974, le groupe scolaire Marcel Cachin doit être agrandi afin d’accueillir les enfants des nouveaux logements du quartier. Le projet d’extension prévoit 22 classes de primaires ainsi que 6 classes de maternelles pouvant accueillir chacune 40 élèves de 2 à 6 ans. Cette extension sera dénommée école maternelle Les Papillons par le Conseil Municipal le 23 janvier 1975. Le chantier débute vers décembre 1975 pour une livraison prévue en août 1976. En effet, l’école doit accueillir les élèves dès le 13 septembre 1976.

La première directrice de l’école Les Papillons est Mme Deminier, qui était auparavant directrice de l’école maternelle Marcel Cachin. En octobre 1976, les six classes de l’école maternelle accueillent 212 élèves, soit une moyenne de 35 enfants par classe. Ce chiffre baissera ensuite. Ainsi, à la rentrée de septembre 1985, 153 enfants sont inscrits.

Groupe scolaire Jean Jaurès

Jusqu’au début du 20ème siècle, Neuilly-sur-Marne est essentiellement un village agricole. En 1893, après la séparation du hameau de Neuilly-Plaisance, la commune compte 1 613 habitants qui habitent principalement dans le cœur du village. En 1911, le nombre d’habitants est passé à 2 990 puis à 8 654 en 1926. Cette augmentation s’explique par la création de lotissements. À Neuilly-sur-Marne, les premiers lotissements apparaissent au début du 20ème siècle.

Ces nouveaux quartiers, constitués de petits ou grands pavillons, vont se développer pour plusieurs raisons. L’ouverture des asiles de Ville-Evrard et Maison-Blanche va amener une nouvelle population. La Première Guerre mondiale va provoquer le besoin de nouveaux logements. Beaucoup de gens rêvent d’un petit pavillon avec jardin. Enfin, Neuilly-sur-Marne a de grandes surfaces de terres agricoles qui peuvent être libérées pour construire ces nouveaux quartiers. 

Construit dans les années 1920, bien après les lotissements Les 24 arpents et l’Epi d’Or créés dès 1902, l’Avenir est l’un des quartiers les plus étendus de la ville. En 1920, la société anonyme « établissements Poliet et Chausson » achète les terrains constituant le Domaine du Chesnay situé sur les communes de Gagny, Neuilly-sur-Marne et Gournay-sur-Marne. Charles-Emmanuel Koch acquiert près de 24 hectares de ce domaine situés à Neuilly au lieu-dit La Justice, qu’il revend ensuite en parcelles. Ainsi s’ébauche le lotissement de l’Avenir, dont la création sera approuvée le 30 juin 1925 par arrêté préfectoral.

Dans ce nouvel espace qui se profile, 6000 mètres carrés sont réservés à la commune pour l’édification d’équipements communaux, de jardins, d’un marché. Très vite, la construction d’une école est jugée nécessaire. Neuilly-sur-Marne ne compte alors qu’une seule école créée en 1895 (dénommée Louis Amiard en 1935). Les enfants résidant à l’Avenir doivent donc se rendre à pied ou en transport en commun à l’école du centre-ville.

En 1928, la Ville estime que le nombre d’enfants du quartier susceptibles d’être scolarisés (6-13 ans) est entre 75 et 95, auxquels s’ajoutent environ 30 enfants de moins de 6 ans. Le 29 septembre 1928, décision est prise de créer une école de deux classes mixtes. Pour cela, la commune prévoit l’acquisition du terrain (5827,50 m²) pour une somme de 44 122 francs (200 m² ont été cédés gratuitement par l’association syndicale du lotissement).

Le projet comprend un seul logement de fonction. La Ville cherche donc un couple d’instituteurs. Le devis pour la construction et l’équipement de l’école, dressé par les architectes Drouet et Disse, est de 504 000 francs. Cette somme correspond à environ 31 millions d’euros actuellement. Dès 1932, le Conseil Municipal délibère pour les agrandissements successifs de l’école.

Avant la Seconde Guerre mondiale, le groupe scolaire de l’Avenir était une école mixte où les garçons et les filles travaillaient ensemble. En septembre 1940, l’inspection académique décida de le scinder en deux écoles de garçons et de filles. Après la guerre, en 1945, une pétition de mères de famille du quartier demanda le retour à la mixité. Ces pétitionnaires appuyaient leur demande sur les résultats au certificat d’études, meilleurs avant-guerre. Cette demande fut rejetée. 

En 1947 et en 1953 eurent lieu différents aménagements et agrandissements, notamment la création d’une classe maternelle. Elle est inaugurée le 12 octobre 1947. En 1954, 107 enfants étant inscrits en maternelle, la Ville obtient la création d’une seconde classe.

En 1961, un nouveau bâtiment comprenant 2 niveaux est construit pour les classes élémentaires. Le bâtiment d’origine est alors réaménagé pour accueillir plus confortablement l’école maternelle. Les architectes Georges Jouven et Claude Le Goas sont chargés de ce projet. Dans une délibération du 8 juillet 1961, le Conseil Municipal donne à l’école le nom de Jean Jaurès. La « place de l’école de l’Avenir », au nom désormais obsolète, a été clôturée en 1966.

Groupe scolaire La Fontaine

Le projet de construire un groupe scolaire au nord de la Ville a été lancé en 1964. Désigné tout d’abord par le nom de « Fauvettes-Nord », il est destiné à accueillir les enfants des ensembles d’habitation La Sablière, Logirep et Saint-Baudile en cours de création.

Le 14 février 1964, le Conseil Municipal décide l’acquisition d’un ensemble de terrains d’une superficie totale de 41 556 m². Cet ensemble est composé de parcelles agricoles, de vergers, de jardins, d’exploitations horticoles et de quelques habitations.

Le premier projet comprend un centre polyvalent avec une école, une crèche, une grande salle de réunion, une petite bibliothèque, etc. Seul le groupe scolaire sera réalisé. La conception est confiée à l’architecte Robert Léchauguette qui va devoir aménager le terrain en tenant compte du tracé d’une autoroute qui ne sera finalement pas réalisée.

Le groupe scolaire devait être composé de 4 bâtiments : un bâtiment pour l’enseignement élémentaire (composé de 10 classes filles et 10 classes garçons, 2 classes de perfectionnement, 2 salles polyvalentes et 2 réfectoires), un bâtiment pour la maternelle (composé de 9 classes, d’une salle de jeux et d’un réfectoire), un bâtiment destiné à la cuisin et un immeuble de 10 logements pour les enseignants.

En 1965, la mixité devient obligatoire dans les écoles élémentaires nouvellement créées. Le projet sera donc modifié afin d’ouvrir 20 classes mixtes. Le chantier commence le 12 septembre 1967. Le groupe scolaire « Fauvettes-Nord » a été nommé Jean de La Fontaine le 26 avril 1968 par le Conseil Municipal alors que les travaux n’étaient pas terminés.

Les classes élémentaires vont commencer à accueillir les élèves à partir de la rentrée de septembre 1968. Quatre classes maternelles ont été installées dans des bâtiments préfabriqués près de l’école Marcel Cachin en attendant leur construction.

Le groupe scolaire achevé comprend 20 classes élémentaires, 2 classes de perfectionnement et 2 groupes de 4 classes maternelles. Son inauguration a eu lieu le 20 septembre 1969, en même temps que le groupe scolaire Louis Pasteur et le C.E.S. Honoré de Balzac.

À partir de 1971, le nom de l’écrivain Florian (1755-1794) vient s’ajouter à celui de La Fontaine, afin d’identifier clairement tout d’abord les deux écoles maternelles puis également les deux écoles primaires.

Le 17 décembre 1975, le Conseil Municipal délibère sur l’utilisation de 26 300 francs, correspondant à 1% du montant de la subvention accordée pour la construction du groupe scolaire La Fontaine. Cette somme doit obligatoirement être utilisée pour la décoration du groupe scolaire. Un projet élaboré par François Cante, dit Pacos, résidant à Gagny est alors proposé par l’architecte du groupe scolaire.

L’artiste propose d’installer, sur une pelouse face au bâtiment principal, une sculpture fleur d’inspiration végétale, destinée à animer l’espace et personnaliser l’entrée du groupe scolaire. D’une hauteur d’environ 1,20 m, réalisée en stratifié de polyester teinté dans la masse, cette sculpture de couleur orange, de matière granuleuse, a été validée par un arrêté préfectoral du 30/09/1975. François Cante-Pacos est aujourd’hui un artiste reconnu. Son œuvre est toujours dans le groupe scolaire La Fontaine.

Le groupe scolaire Marcel Cachin

L’école Marcel Cachin a d’abord été appelée « groupe scolaire des Fauvettes », en lien avec le quartier de son implantation. Il faut tout de même préciser que le quartier des Fauvettes ne ressemblait à l’époque pas encore à celui que nous connaissons actuellement.

Aux alentours de 1956 naît le projet de construire une troisième école à Neuilly-sur-Marne. Ce besoin repose sur le nombre croissant de la population du quartier des Fauvettes, sur l’éloignement de l’école Amiard qui oblige les enfants à parcourir une longue distance et sur la surcharge de cette même école.

Le groupe scolaire édifié sur 5 948 m² de terrain comporte à l’origine un bâtiment principal de deux étages. L’enseignement public n’est pas mixte à l’époque. L’école comprend donc 5 classes élémentaires filles avec un préau, 5 classes élémentaires garçons avec un préau, 1 salle de travaux manuels pour les garçons, 1 salle d’enseignement ménager pour les filles. La maternelle comprend 3 classes, 1 préau fermé, 1 salle de repos, 1 salle de propreté et W.C. et 1 salle d’attente. Le groupe scolaire compte 3 cours de récréation séparées. Face au bâtiment principal se trouvent le réfectoire et la cuisine, ainsi qu’un cabinet médical. En bordure de la rue Paul Thomoux se trouvent les logements des enseignants.

Le 14 août 1958, le Conseil Municipal lui donne le nom de Marcel Cachin, décédé quelques mois auparavant. Ce choix est motivé notamment par la carrière universitaire de Marcel Cachin et par son œuvre d’écrivain journaliste. L’inauguration a lieu le dimanche 21 septembre 1958. A cette période, la rentrée scolaire avait lieu le 1er octobre.

L’école a été agrandie à la fin des années 60, tout d’abord avec des classes préfabriquées. En 1968, le groupe scolaire comprenait 20 classes élémentaires et 6 classes de maternelles contre 12 élémentaires et 3 maternelles en 1965.

La cantine a été agrandie vers 1962, puis dans les années 90.

Les groupes scolaires Claude Rouget de Lisle et André Chénier

Dans les années 1960-1970, Neuilly-sur-Marne va connaître des changements importants. De nouveaux quartiers sont construits sur des terrains jusqu’alors dévolus à l’agriculture. La population nocéenne augmente. En 1954, la Ville comptait 12 798 habitants, 15 144 en 1962, 22 543 en 1968 et 30 168 en 1975. Le nombre d’enfants à scolariser en maternelle et en élémentaire croît également.

Les trois groupes scolaires, Louis Amiard (inauguré en 1895), Jean Jaurès (1928) et Marcel Cachin (1958), ont été agrandis et réaménagés à plusieurs reprises. La Ville installe des bâtiments préfabriqués dans les cours d’écoles ou sur des terrains disponibles. À la rentrée de septembre 1962, 2 150 enfants sont accueillis dans 64 classes. En septembre 1971, les écoles de la ville accueilleront 5 348 enfants dans 182 classes. Durant ces 9 années, la commune aura donc construit ou aménagé 118 classes supplémentaires. Les ouvertures de classes dépendent, bien sûr, de la capacité de construction de la Ville mais aussi des autorisations du Ministère de l’Éducation nationale.

En 1968, la commune planifie la construction, dans le futur quartier des Fauvettes, d’un groupe scolaire comprenant 20 classes d’élémentaires, 2 classes de perfectionnement et 8 classes de maternelles. Ce groupe scolaire est désigné dans les documents préparatoires par « groupe scolaire du stade » en raison de sa proximité avec le stade Georges Foulon. Une délibération du 25 novembre 1968 le dénomme Rouget de Lisle, en hommage au célèbre officier et compositeur français. Ce projet sera autorisé par l’Education Nationale en 1970. L’architecte est Robert Lechauguette.

Les travaux semblent commencer en 1971 avec la construction de 10 classes élémentaires, 2 classes de perfectionnement et 4 maternelles. Les 14 autres classes doivent être réalisées en 1972. A partir de 1972, le groupe scolaire se divise en deux groupes aux noms différents : Rouget de Lisle et André Chénier, en référence au poète français révolutionnaire ayant payé de sa vie son opposition aux excès de la Terreur.

Les deux groupes scolaires ont été inaugurés le 27 octobre 1973. Toutefois, les locaux de l’élémentaire André Chénier seront occupés par le collège Georges Braque durant l’année scolaire 1973-1974. Ils seront rendus à l’enseignement primaire en septembre 1974.

L’école maternelle André Chénier n’est pas construite au même endroit que les trois autres écoles du groupe scolaire. Elle est située à l’angle des rues d’Artois et du 8 mai 1945, au pied de l’esplanade de Rambouillet. Une partie de la cour de récréation, qui est sur plusieurs niveaux, est localisée sur cette esplanade. Une rampe relie l’école et l’esplanade. La partie basse de la cour jouxte des parkings situés sous l’esplanade. Les élèves accèdent à l’école depuis une rampe.

Au début des années 2000, cette école construite dans les années 1970 se révèle trop petite pour les besoins pédagogiques modernes (bibliothèque, salle informatique etc…). De plus, il devient indispensable de réorganiser la restauration scolaire. C’est pourquoi, le 14 novembre 2002, le Conseil Municipal décide l’agrandissement de l’école maternelle Chénier.

Un bâtiment de 166 m² sera construit au sud du bâtiment existant afin d’accueillir un réfectoire, une garderie et des locaux annexes. Cette nouvelle construction est reliée à l’école existante par une galerie. Les anciens réfectoire et office sont transformés notamment en bibliothèque et salle informatique. Des travaux d’isolation et de mises aux normes sont effectués à cette occasion. La cour est également réorganisée. Le projet est conçu par les architectes G. Gardaire et H. Bouzemi du bureau d’études municipal.

Commencé en septembre 2004, le chantier est déclaré achevé le 1er septembre 2005. La zone de travaux étant délimitée et protégée, l’école maternelle a pu continuer à recevoir les élèves pendant le chantier.

Les groupes scolaires Jean-Baptiste Du Hamel et Paul Valéry

En 1959, pour faire face à l’augmentation de la demande de logements, la Municipalité a décidé d’organiser l’espace urbain et d’élaborer un plan d’aménagement communal. Ce plan d’aménagement prévoyait notamment la construction du nouveau quartier appelé « Fauvettes ». En mai 1963, la municipalité délègue l’aménagement du quartier à une société, la Semeaso. Le projet prévoit la construction d’environ 3000 logements avec les rues et les équipements utiles à la population, dont des écoles.

La construction du groupe scolaire « Thomoux-Cimetière » est décidée par le Conseil Municipal en 1968. Ce projet, désigné tout d’abord par sa localisation, prend ensuite le nom du Nocéen Jean-Baptiste Du Hamel par une délibération du 26 avril 1968. Homme de sciences, philosophe et théologien, Jean-Baptiste Du Hamel (1624-1706) fût également en son temps curé de Neuilly-sur-Marne.

Le groupe scolaire comprenant deux écoles regroupant élémentaires et maternelles, celles-ci sont dénommées Jean-Baptiste Du Hamel 1 et Jean-Baptiste Du Hamel 2. Le projet est confié à l’architecte Henry Pottier, sa mise en œuvre sera effectuée par l’entreprise SAE (Société auxiliaire d’entreprises) spécialisée dans les constructions scolaires industrialisées. Le groupe scolaire doit comprendre 22 classes élémentaires, 8 classes maternelles et 2 classes de perfectionnement réparties sur 2 écoles. Sont prévus également les réfectoires, les cuisines, des installations sportives, un cabinet médical et des logements pour les enseignants. Le groupe scolaire doit avoir une orientation est-ouest pour bénéficier d’un ensoleillement maximum

La réception des bâtiments par la commune s’est faite en plusieurs étapes. Les classes élémentaires de Du Hamel 1 semblent être terminées le 11 septembre 1970 et les classes maternelles en septembre 1971 seulement. L’accueil des élèves s’est donc fait progressivement et, pour certains, dans des classes provisoires installées dans des bâtiments préfabriqués situés 33 rue du Général Schmitz pour les élémentaires et 1 rue de Tourville pour les maternelles.

Le groupe scolaire accueillait des enfants de la résidence du Marais Saint-Baudile, située autour de la place Jean Bart. Ces enfants devaient donc traverser le chantier de construction du quartier des Fauvettes. La ville organisa un transport en autocar et proposa également un circuit à pied par des rues moins dangereuses.

Le 26 février 1971, le Conseil Municipal change le nom du groupe scolaire afin d’éviter les confusions. Du Hamel 1 et Du Hamel 2 deviennent Jean-Baptiste Du Hamel et Paul Valéry, en référence à l’écrivain français. Les classes du groupe scolaire Paul Valéry semblent accueillir leurs premiers élèves à la rentrée de septembre 1971. Les premiers responsables du groupe scolaire Du Hamel sont Mme Harousse pour la maternelle et M. Lévy pour l’élémentaire. À Paul Valéry, Mme André dirige l’école maternelle et Mme Faure l’élémentaire.

En août 1976, une sculpture est installée sur la bande de gazon qui sépare la cour en deux parties. Cette œuvre en béton de couleur blanche mesurant 2 mètres de hauteur et 1,20 de largeur pour 15 cm d’épaisseur symbolise un arbre. Elle a été réalisée par Elzbieta Violet, artiste plasticienne, connue sous son prénom Elzbieta pour ses livres jeunesse.

En 1979, l’école élémentaire Jean-Baptiste Du Hamel devient école d’application. Ainsi, l’école participe à la formation des enseignants tout en étant une école comme les autres. En 1993, l’école maternelle Du Hamel est agrandie. Le projet de surélévation d’une partie du bâtiment est mené par le cabinet d’architecture Tecnova.

Le collège Albert Camus

Jusqu’en 1959, les petits Nocéens qui souhaitaient poursuivre leur scolarité après l’école primaire devaient aller dans d’autres communes. Il existait alors trois écoles élémentaires : Louis Amiard, Jean Jaurès et Marcel Cachin. Face à cette situation, à la rentrée 1959, deux classes complémentaires furent créées dans des locaux de l’école Amiard : une classe de 6ème et une classe de 5ème.

Dès 1960, il devient indispensable de développer davantage ces cours complémentaires. La commune achète alors des terrains à côté de l’école Amiard. Des classes préfabriquées sont installées dans un premier temps, puis la commune lance le chantier de construction du Collège d’Enseignement Général (CEG) Louis Amiard qui doit accueillir 400 élèves. À cette époque, les collèges étaient construits et entretenus par les communes avec une partie de financements d’État. Il sera inauguré le 8 avril 1967 par M. Raymond Chassagne, maire, en présence du préfet de Seine Saint-Denis, de l’inspecteur d’académie et de bien d’autres personnalités.

En 1969, la Ville décide de transformer l’établissement en Collège d’Enseignement Secondaire (CES) de 900 places. Des travaux sont entrepris. Il faudra attendre 1970 pour que le collège porte un nom qui le différencie du groupe scolaire Amiard. La municipalité a souhaité tout d’abord le nommer CES Alphonse Daudet. Mais le Conseil d’administration de l’établissement a proposé Albert Camus, ce qui a été accepté par le Conseil Municipal le 30 janvier 1970.

Le collège est nationalisé en 1976. Puis l’acte 1 de la décentralisation, organisée par des lois votées entre 1982 et 1984, confie la gestion des collèges de Neuilly-sur-Marne au département de la Seine-Saint-Denis. Au milieu des années 1990, le collège a bénéficié d’une opération de réhabilitation et d’extension qui lui donne une nouvelle image. Ce nouveau collège Albert Camus est inauguré le 7 octobre 1995.

Le groupe scolaire Louis Pasteur

L’actuel quartier Pasteur est en grande partie constitué d’anciens lotissements créés au début du 20ème siècle. Ce sont les lotissements du Pré fleuri, Le Verdoyant, La Guette. 

Le quartier continue de se développer dans les années 1950 et 1960. Les enfants étaient scolarisés à l’école Louis Amiard. Ils devaient donc traverser la route nationale 34 qui avait été déviée et élargie en 1961. Cette traversée pouvait être dangereuse et, de plus, le groupe scolaire Louis Amiard était surchargé.

Le projet de construction d’un nouveau groupe scolaire, appelé Centre Sud, date de juillet 1962. La décision d’acquérir les terrains a été prise en juin 1963. L’implantation du groupe scolaire devait permettre d’accueillir les élèves résidant au sud de la route nationale. Le projet initial comprend une école maternelle et deux écoles élémentaires de 8 classes et annexes, ainsi que deux logements de fonction pour les enseignants.

L’implantation des deux bâtiments est justifiée par la création d’une école de filles et d’une école de garçons, ainsi que par la disposition des terrains disponibles. En 1965, la mixité devient obligatoire dans les écoles élémentaires nouvellement créées. Les deux bâtiments du projet seront construits mais les filles et les garçons fréquenteront les mêmes classes.

Le 17 octobre 1963, le Conseil Municipal sélectionne, parmi les lauréats du concours de prototypes scolaires de Seine-et-Oise 1961, la proposition des architectes Sénevat et Solotareff. La société SAE ayant rompu son engagement à construire ce projet, la municipalité a dû choisir un autre projet parmi les prototypes.

Le groupe scolaire est finalement conçu par les architectes Paul Chemetov, Georges Loiseau, Jean Perrotet et Jean Tribel. Les travaux doivent être réalisés par la société Vonrufs et Latard. Leur projet prévoit également un gymnase qui ne sera jamais construit. L’exécution des travaux a été plus particulièrement suivie par Georges Loiseau et Jean Tribel. Le bâtiment a été réalisé en béton avec des parements en briques de Vaugirard.

Les travaux commencèrent le 30 mai 1967 pour les maternelles et le 21 décembre pour les élémentaires. Le nom de Louis Pasteur a été donné au groupe scolaire par une délibération du 22 mars 1968. La rentrée en maternelle, 4 classes, s’est faite à Pâques 1968. Les 8 premières classes élémentaires ont ouvert à la rentrée 1968-1969. Dès 1968, la deuxième tranche du groupe scolaire est prévue. Les travaux commencent en 1969. Les deux groupes scolaires ont été inaugurés le samedi 20 septembre de la même année.

En 1989, l’école maternelle a été agrandie.

Quartiers de la ville

Des lieux disparus, les vacheries

Quoi de plus simple que d’acheter du lait dans un magasin ? Et pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Longtemps, le lait ne pouvait être transporté. Il existait alors, dans les villes, des vacheries où étaient nourries des vaches à lait. Des vacheries ont existé à Neuilly-sur-Marne jusque dans les années 80, dans ce qui est actuellement le centre-ville. Nous trouvons leur trace dans les Archives Municipales grâce aux factures du lait que la commune achète pour ses besoins ou pour ceux des Nocéens nécessiteux.

Ces établissements étaient surveillés par l’administration pour des raisons sanitaires, de santé du bétail et d’hygiène, nuisances éventuelles pour les riverains. Ainsi, en 1897, M. Forget qui exploite une vacherie au 23 rue du Général Donzelot, actuelle rue Pierre Brossolette, demande l’autorisation d’y créer une porcherie. Cette extension lui sera refusée car l’emplacement n’est pas suffisamment éloigné des autres habitations. Pour la vacherie, Neuilly comptant alors moins de 5 000 habitants, les contrôles sont moins stricts.

Nous trouvons également la trace d’autres fournisseurs de lait qui peuvent être assimilés à des vacheries. Ainsi, la maison Tulpin, « nourrisseur », rue Rousselet. Deux vacheries ont été exploitées pendant de nombreuses années au 22 rue de Gagny, actuelle rue Paul et Camille Thomoux, et au 7 rue du Docteur Peneau, cour Saint-Nicolas. La vacherie de la rue de Gagny a été ouverte en 1928 par M. Domergue et n’a fermé qu’en 1969 alors qu’elle appartenait à M. Rouaut. L’étable abritait 12 vaches et pouvait en recevoir 18 au maximum.

Pour la vacherie de la rue Peneau, nous trouvons une première facture en 1918 de Lambert, cultivateur-nourrisseur. Le dernier fermier, René Peignard, est parti en 1981. M. Peignard avait une vingtaine de vaches ainsi que des poules et des cochons. L’enseigne de la ferme indiquait « lait chaud matin et soir ». Le lait était dit chaud car il était vendu directement après la traite des vaches alors qu’il était encore tiède. On pouvait lui acheter des faisselles appelées « petits cœurs ». Le fermier ne possédait pas de terrain pour faire paître les vaches, il devait donc acheter le fourrage. Cette exploitation pouvait être source de mauvaises odeurs car les bêtes étaient nourries avec de la pulpe de betteraves sucrières.

Entre 1912 et 1918, nous avons la trace d’une vacherie au 75 rue de Paris, actuelle rue Emile Cossonneau, exploitée par M. Lachasse.

Les premiers lieux de baignade

L’histoire des baignades aménagées à Neuilly remonte à la fin du XIXème siècle. Bien sûr, il est probable que des enfants et des adultes se baignaient dans la Marne avant cette période. On se baigne alors autant par jeu que pour se laver car l’eau courante est peu répandue. Mais cette pratique n’était pas organisée.

Dans les années 1890, le maître de bains Durieux gérait un bateau-lavoir pour laver le linge et une baignade en rivière. Il s’agissait d’une entreprise privée sur un terrain du département de la Seine (la Haute-Île) pour laquelle la commune ne pouvait percevoir aucune redevance. En 1893, le Conseil Municipal avait réfléchi à l’idée de créer une baignade publique, mais ce projet était trop cher pour la commune.

À proximité de la baignade Durieux, la ville avait fait construire un abreuvoir-baignade pour les chevaux. De nombreux agriculteurs réclamaient l’installation de cet équipement dès 1881. Le choix de l’emplacement devait recevoir l’agrément des services de la navigation. Il fut finalement construit en 1897-1898. Une grande partie de son financement fut assuré par les utilisateurs, le modeste solde restant à la charge de la commune.

Cet abreuvoir-baignade n’était utilisé que par les chevaux, comme le prouvent des cartes postales. À partir des années 1920, son entretien devenait trop coûteux. L’abreuvoir n’était plus délimité que par des pieux. En 1932, il ne semblait plus être utilisé. Les pieux qui restaient ont été coupés car ils formaient un barrage pendant les crues de la Marne.

L’affluence que suscita l’engouement pour la baignade amena peu à peu la municipalité à intervenir. Tout d’abord, des baigneurs continuaient à nager en dehors de la baignade aménagée. Or, à certains endroits, la Marne était dangereuse. En 1898, un arrêté limita la zone de baignade autorisée. Ensuite, certains baigneurs ayant eu des comportements jugés contraire à la décence, le maire dut réglementer les lieux par un arrêté de police en 1924. Il fut alors interdit de se déshabiller sur la berge et de sortir des limites de la baignade sans être entièrement vêtu. Pour le bain, le port d’un caleçon ou d’un vêtement était obligatoire.

En 1935, Monsieur Durieux demande au Conseil Municipal d’établir un service de surveillance à la baignade. Cette demande n’aboutira pas car la ville a des projets plus ambitieux. C’est que cette année 1935 est marquée par de grands changements politiques à Neuilly ! Comme dans d’autres villes, les élections municipales sont remportées par le Parti Communiste. La nouvelle municipalité, dirigée par Théophile Gaubert, envisage de créer un parc des sports sur la Haute-Île. Hélas, ce projet ne verra pas le jour.

La Plage Municipale Populaire (1937-1977)

Dans les années 30, les baignades aménagées se développent sur les bords de la Marne. À proximité de Neuilly, on peut alors se baigner à Gournay-sur-Marne ou au Perreux. Avec le Front Populaire, les travailleurs ont obtenu les congés payés et la semaine de 40 heures. La municipalité communiste de Neuilly-sur-Marne souhaite « procurer ce qu’il faut pour passer agréablement les loisirs, reposer leur corps et vivifier les poumons empoisonnés par les poussières des usines ».

En 1937, la municipalité renonce à son projet trop ambitieux de créer un parc des sports et des loisirs. Elle aménage une Plage Municipale Populaire à la Haute-Île sur un terrain d’environ 39 000 m², qu’elle loua pour 30 ans au département de la Seine, en échange d’un franc symbolique. Ce terrain avait tout d’abord été demandé par le club du personnel des asiles mais, en avril 1936, celui-ci avait donné pleins pouvoirs à la Ville pour réaliser son projet. Il faut souligner que Louis Amiard, maire jusqu’en 1935, avait soutenu la demande des sociétés sportives pour obtenir ce terrain.

La fabrication des installations fut confiée au charron-forgeron, Emile Bourgine, comme l’atteste le contrat ci-dessous.

La plage fut inaugurée le 1er août 1937 par une fête au cours de laquelle on put voir des exhibitions de lutte gréco-romaine, des épreuves de natation et une démonstration de catch effectuée par le champion d’Europe Gaston Navailles, qui habitait Neuilly-sur-Marne. Le 15 août, la plage accueillait ses premiers clients. Le prix d’entrée était de 1,50 francs (cela équivaut à environ 0,83 euros actuellement) les week-end et fêtes et 1 franc en semaine (vestiaire et cabine compris). Les enfants entraient gratuitement le jeudi. Il était de plus possible de s’abonner pour la saison (15 francs soit 8,25 euros actuels).

Pour les plus jeunes, la plage municipale fut l’occasion d’apprendre à nager car, outre un surveillant et un employé préposé à l’entretien, l’établissement avait son maître-nageur. La plage accueillait également des personnes n’habitant pas la commune. Ainsi, 300 enfants de Saint-Denis sont venus chaque mercredi après-midi du 19 juillet au 25 septembre 1948. Malgré des tarifs incitatifs, de nombreuses personnes, et notamment des enfants, se baignaient en dehors de la plage.

Des travaux furent effectués régulièrement, soit pour améliorer les équipements, soit pour les reconstruire après des intempéries comme les inondations de 1945. En 1954, la baignade fut réaménagée à la demande des services de la navigation. Pour ne pas gêner le flux de la Marne, ces derniers exigèrent la suppression des installations fixes qui furent remplacées par des pontons flottants. Le grand bassin mesurait 50 mètres sur 19 mètres, le bassin école était plus modeste (12,50 x 6,15 mètres).

Le bail du terrain fut renouvelé en 1967 pour un loyer de 780 francs par an. À cette occasion, il fut rappelé à la Ville que le terrain ne devait accueillir aucune manifestation politique. Il faut préciser que, durant l’après-guerre, plusieurs fêtes à connotation politique avaient eu lieu sur la Haute-Île (la fête de l’Avant-Garde, par exemple).

En 1970, les tarifs ont augmenté : 3 francs pour les adultes (environ 3,10 euros actuels), 1,50 francs pour les enfants de 6 à 14 ans, gratuité pour les enfants de moins de 6 ans. Une carte familiale réservée aux familles nocéennes permettait de profiter de la saison complète pour 20 francs.

Les activités de la plage devaient cohabiter avec d’autres formes de loisirs. Ainsi, régulièrement, des tensions se manifestaient avec les pêcheurs. La baignade resta en activité jusqu’en 1977. Cette année-là, en raison de la pollution de la Marne, la Ville mit fin aux jeux de plage.

Dans les années 80 fut créée une base nautique qui reste un lieu de promenade apprécié. En septembre 2007, le terrain de la Haute-Ile (camping compris) a été acheté au Département de Seine Saint-Denis.

La Marne, un lieu de fêtes

Les bords de Marne et le canal ont toujours été un lieu d’animation et de fête. La proximité de la place du jeu de Paume, appelée également place des fêtes, en est une des causes. Dès la fin du 19ème siècle, les Nocéens s’y rendent pour des concours de pêche à la ligne ou des feux d’artifices.

La création de la Plage Municipale Populaire a fait définitivement de la Haute-Île un lieu de divertissement. La plage était pendant la saison d’ouverture, généralement du 15 mai au 15 septembre, un des hauts lieux d’animation de la Ville. Cela était le fruit du dynamisme du Comité de la Plage. Le bal du muguet de 1965 en est un exemple. Selon les articles de la presse locale, la reine du Muguet élue le 1er mai 1965 s’appelait Mireille. Elle a reçu le diadème traditionnel des reines, une écharpe aux couleurs de la Ville ainsi qu’une broche. Ses dauphines se prénommaient Rosita et Marie-Christine.

Les nombreuses fêtes et commémorations qui ont succédé à la Seconde Guerre mondiale étaient souvent organisées sur les bords de Marne. Il ne faut pas oublier les fêtes sportives. Ainsi, le 21 juillet 1946, la plage accueillait une grande journée nautique. Au programme, on trouvait notamment une finale du championnat de natation d’Île-de-France et un match de water-polo. Et bien sûr, en clôture, un grand gala de nuit avec l’embrasement et l’illumination de la plage.

La plage pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1944)

Durant les années de guerre, la Plage Municipale Populaire resta ouverte autant que cela fut possible. Des aménagements sportifs y furent même réalisés pour accueillir les jeunes et en 1943, un commerçant fut autorisé à installer une buvette durant les mois de juillet et août dans l’un des bâtiments installés sur le site.

La mairie essayait de maintenir des activités de loisirs pour des enfants et des familles éprouvés par les restrictions et les difficultés engendrées par la guerre et l’occupation allemande. La natation scolaire a également permis à de nombreux enfants d’apprendre à nager pendant cette période. En 1943, la municipalité constate qu’une partie de la population n’a pas de maillot de bain et ne peut venir à la plage. Elle essaie donc d’acheter 200 maillots et une cinquantaine de slips malgré la pénurie de textile.

Les soldats allemands pouvaient accéder à la plage, comme l’atteste ce document non daté.

La maintenance et le développement des installations de la plage ont pâti des restrictions de la guerre, mais les installations n’ont pas été détruites. En revanche, deux inondations successives en décembre 1944 et février 1945 ont causé d’importants dégâts. 

Le pont routier

Pendant longtemps, la traversée de la Marne s’est faite par nacelle (barque) payante. En 1884, la question d’un pont sur la Marne est à l’ordre du jour du Conseil Municipal. Son financement est source de discorde entre les conseillers municipaux de Neuilly-centre et ceux du hameau de Plaisance, qui deviendra Neuilly-Plaisance en 1892. La commune contacte les villes voisines pour les intéresser à ce projet.

Finalement construit, le pont est inauguré le 30 mai 1889. Un nouveau conflit naît sur sa dénomination. Les Noiséens tiennent à ce qu’on l’appelle « de Noisy » arguant du fait que leur commune a payé la plus grosse partie des travaux. Du côté de Neuilly, on s’en tient plus sagement à « des deux communes ». Ce sera pendant longtemps un excellent prétexte pour s’insulter copieusement d’une rive à l’autre. 

Le pont sera détruit pour des raisons stratégiques militaires le 14 juin 1940. Un pont provisoire à une seule voie le remplacera et sera à son tour abattu par les Allemands dans la nuit du 25 au 26 août 1944. Dès la Libération, on cherche de nouveau à relier les deux rives de la Marne par un passeur en attendant de relever la structure détruite.

C’est M. Le Pichon de Gournay qui en obtiendra la concession suite à des négociations entre les communes de Noisy-le-Grand et Neuilly-sur-Marne, la Compagnie Générale des Eaux, intéressée pour la circulation de son personnel entre les deux usines, et les Ponts et Chaussées. Ce sont ces derniers qui prendront en charge le salaire du passeur laissant aux communes l’éclairage des abords et les baraques d’appontements. Un pont provisoire est ensuite installé. Il restera en fonction jusqu’à la construction du pont actuel.

L’actuel ouvrage en béton a été construit d’avril 1967 à novembre 1968. Il est long de 85 mètres et pèse 500 tonnes. Douze journées de travail furent nécessaires à sa réalisation et aucune charge financière ne fut imposée aux communes. Il a été inauguré le 13 décembre 1968.

Rues de la ville

Pendant longtemps, le nom des rues était simplement donné en fonction de la situation du lieu qu’elles desservaient (anciennes rues de Noisy-le-Grand, de la Marne etc. …). À ces noms s’étaient ajouté les noms de saints (ancienne rue Saint-Martin) et, bien sûr, celui de Foulques.

A partir de la fin du 19ème siècle, la dénomination des rues connaît plusieurs grandes étapes.

  • Le 10 septembre 1894, le Conseil Municipal fixa pour la première fois le nom de toutes les rues afin de les pourvoir de plaques indicatrices et surtout d’imposer la numérotation des bâtiments. Cette délibération présente les anciennes et les nouvelles dénominations. Certains noms furent confirmés par la Municipalité. On voit apparaître alors les noms de personnalités publiques décédées ou non, locales ou nationales. On peut citer le général Donzelot, Victor Hugo, Pasteur etc. …. La ville a informé les représentants de ces personnalités de sa décision.

 

  • Dans la première moitié du 20ème siècle, Neuilly s’est développé grâce à la construction de plusieurs lotissements tels que L’Epi d’or, Les 24 arpents, La Carrière, La Grosse Pierre etc. …. Ces lotissements ont créé et, donc, dénommé les voies desservant leur quartier. Ces rues privées étaient généralement destinées à devenir des voies publiques. Lors de leur intégration dans le domaine communal, la ville a souvent conservé leur nom (rue de la Carrière, avenue Descartes, avenue Robert etc. …).

 

  • Après la Seconde Guerre Mondiale, comme partout en France, des rues ont été débaptisées pour porter le nom de résistants ou militaires tués par les Allemands. Ainsi, 13 rues ont été renommées par une délibération du Conseil Municipal du 27 octobre 1944. On peut citer la rue Jules Lamant et ses fils (ancienne rue des Cottages) ou la rue Emile Cossonneau.

 

  • A partir des années 60, des quartiers d’immeubles collectifs sont construits et, donc, de nouvelles rues. Le quartier des Fauvettes est le plus grand mais il ne faut pas oublier le quartier des Bouleaux ou celui des Primevères ainsi que les Z.A.C. récentes telles que Donzelot ou la Maltournée. Ainsi, le 20 septembre 1968, le Conseil Municipal a décidé de donner des noms de provinces françaises aux voies du quartier des Fauvettes (rue de Savoie, allée de l’Île-de-France).

 

  • Les années 2020 voient l’émergence d’un nouveau quartier construit sur le site de l’ancien hôpital psychiatrique de Maison-Blanche. Les 30 janvier 2019 et 16 septembre 2020, le Conseil Municipal a donné des noms de poètes à ses voies.

19 mars 1962 (rue du)

Les accords entre les représentants de la France et du gouvernement provisoire de la République algérienne formé par le Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d’Algérie sont signés le 18 mars 1962 à Evian et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain. Suite à une demande d’Anciens Combattants, le Conseil Municipal a donné ce nom le 7 février 1980 à la rue de Champagne.

8 mai 1945 (avenue du)

Le Conseil Municipal, le 6 avril 1978, a donné ce nom à l’ancienne avenue d’Île-de-France afin de commémorer la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l’annonce de la capitulation de l’Allemagne.

24 arpents (place des)

Place construite en 2001. Ce nom donné par le Conseil Municipal le 3 mai 2001 fait référence au lotissement situé à proximité.

Abel Tuffier (rue)

Abel Léon Tuffier, né le 23 mars 1863 à Bonneval, décédé à Neuilly le 29 février 1940. Adjoint au Maire pendant 10 ans jusqu’en 1935. Fondateur de la Société d’Horticulture. Son nom a été donné le 3 janvier 1941 par la Délégation Spéciale (organe remplaçant le Conseil Municipal pendant la Seconde Guerre mondiale). Cette rue s’appelait l’avenue des Marronniers depuis une délibération du Conseil Municipal du 9 février 1929. Cette voie, cédée à la commune le 2 avril 1926, avait été nommée avenue du Centre par l’Association Syndicale du Lotissement. La Municipalité l’a rebaptisée pour éviter la confusion avec une autre avenue du Centre, située dans le lotissement des 24 arpents.

Acacias (allée des)

Voie privée. Nom donné le 23 décembre 1966 par l’organisme propriétaire et approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Aimé Césaire (rue)

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France, est un écrivain et homme politique français, à la fois poète, dramaturge, essayiste, et biographe. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Alain Savary (allée)

Homme politique (1918-1988). Rénovateur du Parti Socialiste dont il a été le premier secrétaire de 1969 à 1971. Député de Haute-Garonne et Président du Conseil Régional du Midi-Pyrénées. Ministre de l’Education Nationale entre 1981 et 1984. Le Conseil Municipal a donné son nom le 16 juin 1988 à une voie privée nouvellement créée.

Albert Camus (rue)

Ecrivain français né en 1913 à Mondovi en Algérie, prix Nobel 1957, mort en 1960. Son nom a été donné à cette voie le 15 décembre 1966 par son propriétaire, la résidence Le Marais Saint-Baudile. Dénomination approuvée en Bureau Municipal le 7 janvier 1967. Le 12 mars 1994 a eu lieu l’ouverture officielle de la rue Albert Camus qui venait d’être complètement refaite et devait être intégrée dans le domaine communal.

Alfred de Musset (rue)

Alfred de Musset est un écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Alfred de Vigny (rue)

Ecrivain et poète né à Loches (1797-1863). Nom donné le 8 octobre 1981 par le Conseil Municipal à une voie privée de la résidence La Lutèce dans le quartier de l’Avenir.

Alfred Kastler (rue)

Physicien français né à Guebwiller en 1902 et mort en 1984. Prix Nobel 1966 pour son invention du « pompage optique » utilisé dans les lasers et les masers. Voie privée dénommée par le Conseil Municipal le 8 octobre 1987 lors de sa création.

Alouettes (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Alsace Lorraine (rue d’)

Nom donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes. Partie des anciennes provinces françaises d’Alsace et de Lorraine annexée par l’Allemagne de 1871 à 1919 puis de 1940 à 1944-1945. Elle correspond aux départements actuels de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Amiral Courbet (rue de l’)

Amédée Anatole Courbet (1827-1885). Amiral français. Il établit le protectorat français sur l’Annam (1883) et combattit les pavillons noirs et les chinois. Nom donné à la rue de l’écluse le 10 septembre 1894, il désigne également la voie privée interne à la résidence Les jardins de l’écluse depuis octobre 2003.

Andrée Chédid (rue)

Andrée Chedid, née Andrée Saab en 1920 au Caire et morte en 2011 à Paris, est une femme de lettres et poétesse française d’origine syro-libanaise. Elle écrit son premier roman en 1952 et écrit des nouvelles, des poèmes, des pièces de théâtre, des romans, et de la littérature jeunesse. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

André Gide (rue)

Ecrivain français, prix Nobel 1947 (1869-1951). Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée par le Conseil Municipal le 25 février 1972.

Anjou (rue d’)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Anna-Elisabeth de Noailles (place)

Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d’origine roumaine, née à Paris en 1876 et morte dans la même ville en 1933. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Antonin Artaud (avenue)

Antonin Artaud, né à Marseille en 1896 et mort à Ivry-sur-Seine en 1948, est un théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Argelès (esplanade d’)

Chef-lieu de canton des Pyrénées-Orientales. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Aristide Briand (boulevard)

Homme politique français (1862-1932). Ardent pacifiste et partisan d’une politique de réconciliation avec l’Allemagne, il fut l’un des animateurs de la Société des Nations et reçut le Prix Nobel de la Paix en 1926. Cette voie créée en 1932 entre la Route Nationale 34 et l’avenue Paul Doumer a été dénommée le 27 mai 1932.

Artois (allée)

Nom d’une province de France donné le 21 mai 1971 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Artois (rue)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Arthur Dalidet (rue)

Arthur Auguste Louis Dalidet né le 11 octobre 1906 à Nantes. Membre du Parti Communiste Français, résistant sous le surnom de Paul Desormeaux, il a été fusillé au Mont Valérien le 30 mai 1942. Son nom a été donné à la rue de Lafontaine (ex rue de l’Avenir) par une délibération du 27 octobre 1944. Cette rue avait été créée dans les années 1910-1920 par le lotissement Le Pavé. En 1937, la commune avait demandé au lotissement de changer le nom de la rue de l’Avenir qui faisait confusion avec le quartier de l’Avenir. La rue avait alors reçu le nom de Lafontaine.

Arthur Rimbaud (rue)

Poète français (1854-1891). Nom donné le 8 octobre 1981 par le Conseil Municipal à une voie privée de la résidence La Lutèce dans le quartier de l’Avenir.

Aubépines (allée des)

Voie nouvelle privée nommée par le Conseil Municipal le 16 juin 1988.

Auvergne (rue d’)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Avron (rue d’)

Voie créée et nommée par le lotissement Les 24 arpents vers 1900. Cette avenue a été classée dans la voirie communale en 1940.

Bergeronnettes (rue des)

Voie de la Cité des Pommiers nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Berry (rue du)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Bizet (avenue)

Georges Bizet (1838-1875), compositeur français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Blancheville (avenue de)

Voie créée par la société civile particulière de Blancheville en 1958 et cédée à la commune en 1968.

Blancheville (rocade de)

Voie créée par la société civile particulière de Blancheville en 1958 et cédée à la commune en 1968.

Bleuets (rue des)

Voie créée et nommée par le lotissement Les 24 arpents vers 1900. Cette avenue a été classée dans la voirie communale en 1940.

Bocage (rue du)

La rue du Bocage a été habitée dès le début du XXème siècle mais a subi de nombreux bouleversements liés à la création de la voie ferrée, ligne de grande ceinture entre Bobigny et Sucy-Bonneuil. La rue rejoignait à l’origine la rue des Prairies mais le 7 mars 1930, le Syndicat des chemins de fer de grande ceinture remet à Louis Amiard, maire de Neuilly-sur-Marne, la nouvelle rue du Bocage, prolongée pour rejoindre la route nationale et déviée pour longer le talus de la voie ferrée. La rue devient alors une voie publique qui conserve le nom donné probablement par ses premiers propriétaires.

Boris Vian (rue)

Boris Vian, né en 1920 à Ville-d’Avray et mort en 1959 à Paris, est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz et directeur artistique français. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Bouleaux (avenue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Bouvreuils (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Camille Claudel (allée)

Sculpteur 1864-1946. Collaboratrice et amie de Rodin. Elle fut internée de 1913 jusqu’à sa mort, notamment au Centre Hospitalier de Ville-Evrard. Nom donné le 23 mai 1991 à cette voie nouvellement créée.

Campanules (allée des)

Voie nouvelle nommée le 27 janvier 1977.

Capucines (allée ou rue des)

Voie privée de la cité des Capucines créée et dénommée par son propriétaire vers 1968.

Carnot (boulevard)

Marie François Sadi Carnot, ingénieur et homme politique. Né en 1837, élu Président de la République en 1887. Assassiné à Lyon par l’anarchiste Caserio en 1894. Son nom a été donné le 10 septembre 1894 à la ruelle et la cour du Tison qui étaient populeuses et insalubres et devaient être aménagées. Ce boulevard avait pour but de relier le centre-ville à la nouvelle école (l’école Amiard inaugurée en 1895) et d’assainir le quartier. Le tracé originel du boulevard Carnot allait du boulevard de la République à l’actuelle rue Théophile Gaubert. La déviation et l’élargissement de la route nationale 34 en a supprimé une partie.

Carrière (chemin ou sentier de la)

Ancien chemin des Eaux aménagé par le lotissement La Carrière vers 1921 sur un terrain situé au lieu-dit La Carrière ou La Baronne. Le 15 mai 1921 a été constituée la société d’épargne ayant pour but l’acquisition d’un terrain (société La Carrière). L’arrêté de classement de la voie a été notifié le 10 avril 1941. Autre nom : sentier Saint Denis de Livris ou Livry (document des années 1880). À l’origine, ce chemin rejoignait l’avenue des pelouses d’Avron (Plaisance). Le nom de chemin des Livrys apparaît sur un plan du lotissement de 1921.

Carrière (rue de la)

Rue construite et nommée par le lotissement La Carrière vers 1921.

Cèdres (allée des)

Voie privée nommée par son organisme propriétaire le 23 décembre 1966, nom approuvé en Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Chalets (avenue des)

La rue des Chalets appartenait au lotissement « Domaine de la Maltournée » créé en 1908. Elle a été classée dans la voirie communale en 1938 en conservant son nom.

Champs fleuris (avenue, rue ou parfois impasse)

Le lotissement a été créé par la société « Le Champs Fleuri ». Ce quartier a été construit au cours de l’année 1950 dans le cadre des Cités d’Urgence réalisées par l’Abbé Pierre. Ces constructions ont bénéficié d’une procédure administrative allégée (pas de permis de construire) et ont été tacitement reconnues par l’administration de l’époque. Cette avenue a été classée dans la voirie communale en 1974 en conservant son nom.

Chanoine Héroux (place du)

Georges Modeste Héroux né le 15 juin 1882 à Bossée en Indre et Loire, décédé le 12 décembre 1971 à Neuilly-sur-Marne. Curé de Neuilly. Le Conseil Municipal a donné son nom à la place entourant l’église le 17 décembre 1971.

Chanoux (sentier des)

Ce sentier, ayant donné son nom à la zone industrielle rappelle qu’autrefois le chanvre était cultivé sur les pentes d’Avron, là où la vigne ne poussait pas (source : Histoires nocéennes, Association François-Xavier Donzelot, 2014).

Chantilly (esplanade de)

Chef-lieu de canton de l’Oise où se trouve le château des Montmorency et des Condés reconstruit au XIXème siècle. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Chardonnerets (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Charles Baudelaire (rue)

Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Charles Richet (place)

Physiologiste français (1850-1935), il découvrit avec Portier l’anaphylaxie et s’intéressa à la parapsychologie. Prix Nobel en 1913. Le Conseil Municipal a donné son nom à une nouvelle voie du quartier des Primevères le 25 février 1972.

Chelles (avenue de)

Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937. Chelles, commune voisine de Neuilly-sur-Marne, est un chef-lieu de canton de Seine-et-Marne.

Chesnay (avenue du)

Nom faisant référence au « Domaine du Chesnay » dont faisait partie ce quartier. Le domaine du Chesnay est mentionné pour la première fois au XIème siècle. L’origine de son nom ne vient probablement pas du chêne mais d’un nom de personne Canus ou Kanus. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Chétivet (rue de)

Rue située à la limite de Gournay-sur-Marne, intégrée à Neuilly suite à un échange de terres entre les deux communes en 1889.

Cheval blanc (passage du)

Ce passage porte le nom d’une auberge implantée au 123 rue de Paris jusqu’en 1950.

Clément Adler (rue)

Ingénieur français (1841-1925) considéré comme le père de l’aviation. Il mit au point un « plus lourd que l’air » avec lequel il s’éleva de terre en 1890. Voie créée lors de l’aménagement du quartier de la Maltournée en 1993 et dénommée le 16 décembre de la même année.

Coli (passage)

François Coli, aviateur français (Marseille 1881 – Atlantique Nord 1927). Il disparut le 8 mai 1927 avec Nungesser, à bord de « l’Oiseau blanc », lors d’une tentative de liaison Paris – New York sans escale. Le nom de Coli a été donné le 1er février 1929 par les premiers propriétaires de la voie (Les petits propriétaires du groupement de la Grosse Pierre). La rue s’appelait auparavant le passage des Serbes.

Collioure (esplanade de)

Commune des Pyrénées-Orientales. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Colonel Moll (rue du)

Henri Moll (1871-1911), militaire français ayant servi en Afrique. Il a participé à la délimitation de la frontière entre le Soudan français et le Nigéria anglais. Il devient commandant des pays sous protectorat du Tchad en 1909. Il meurt lors de combats contre les troupes de deux sultans réfractaires à la colonisation française. Le conseil municipal, le 15 février 1911, a donné son nom à la partie de la rue Foulques donnant sur l’actuelle rue Paul et Camille Thomoux et à son prolongement, prévu à cette époque jusqu’à la rue du Général Schmitz. Cette dernière partie est apparemment située au lieu-dit Clos Le Duc.

Commerce (allée du)

Voie créée lors de la construction du quartier des Fauvettes et nommée le 24 novembre 1972.

Commerce (place du)

Voie créée lors de la construction du quartier des Fauvettes et nommée le 17 décembre 1971.

Danielle Casanova (rue)

Danielle Casanova, née Vincentella Perini, Ajaccio, Corse (9 janvier 1909 – Auschwitz, 9 mai 1943) est une militante communiste et une Résistante, morte en déportation. Elle a été responsable des Jeunesses communistes, avant de fonder l’Union des jeunes filles de France. Cette voie est l’ancienne Avenue des 24 arpents en référence au lotissement du même nom. Cette rue se nommait rue Thierrat dans le cahier des charges du lotissement de 1910. Le nom de 24 arpents a probablement été donné en 1926. Le nom de Danielle Casanova a été donné par une délibération du Conseil Municipal du 27 octobre 1944.

Dauphiné (avenue du)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Descartes (avenue)

René Descartes (1596-1650) philosophe, mathématicien et physicien français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Diderot (rue)

Denis Diderot (1713-1784) philosophe français, animateur de l’Encyclopédie. Il composa des essais et des romans dont Le neveu de Rameau. Intéressé par le théâtre, il écrivit Le fils nature et fut l’un des plus ardents propagateurs des idées du 18ème. Voie créée lors de l’aménagement du quartier Donzelot et dénommée le 16 décembre 1993. La construction de 39 maisons de ville et de 80 logements collectifs a nécessité une extension de la voie en 2002.

Docteur Peneau (rue du)

François Peneau né en 1787 à Vertou (Loire Inférieure), décédé le 12 mars 1866 à Neuilly-sur-Marne, chirurgien. Il fut maire de Neuilly vers 1827. Son nom s’écrit parfois Penaud (délibération du 10 septembre 1894). « Epoux de la veuve Margallant. Docteur en médecine dont la charité et la bienveillance pour tous les habitants sont restés en si bon souvenir que la municipalité a donné son nom à l’une des rues du pays. Mme Veuve Margallant avait hérité de l’auberge de la poste. », source : Neuilly-sur-Marne, ses souvenirs depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Abbé Charasson, 1903.

Le Conseil Municipal a donné son nom le 10 septembre 1894 à la rue Saint-Nicolas.

Docteur Robert Schapira (rue du)

Médecin généraliste (1915-1994) qui exerça de 1949 à 1983 à Neuilly-sur-Marne au 33 boulevard du maréchal Foch. Pendant la seconde guerre mondiale, il quitta la France et prit part à la campagne d’Italie sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. Il était chevalier de la Légion d’Honneur et possesseur de la Croix de Guerre avec citation. Nom donné à des parties de la rue Penet et de la rue du Jeu de Paume le 24 avril 1997.

Docteurs Chassigneux (place des)

Jean-Pierre Chassigneux né à Paris le 30 novembre 1895, Madeleine Boyer-Chassigneux née le 22 août 1900 à Saint-Mandé. Nom donné à une nouvelle place le 8 octobre 1987. Anciens Résistants, ces médecins nocéens étaient connus pour leur action sociale vis-à-vis des Nocéens et plus particulièrement des plus défavorisés.

Duguay Trouin (rue)

René Duguay Trouin, marin né à Saint-Malo, mort à Paris, corsaire du Roi (1673-1736). Voie construite par la résidence Le Marais Saint-Baudile qui lui a donné ce nom le 15 décembre 1966. Ce nom a été approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Duperrey (allée)

Louis Isidore Duperrey, né à Paris le 21 octobre 1786 et mort le 25 août 1865, était un marin, explorateur et cartographe français. Voie privée créée par la résidence Le Bailli de Suffren lors de la construction du quartier des Fauvettes.

Ecluse (chemin de l’)

Chemin menant à l’écluse édifiée lors de la construction du canal achevé vers 1870. L’écluse est un ouvrage aménagé entre deux plans d’eau de niveau différent pour permettre aux bateaux de passer de l’un à l’autre.

Edith Piaf (rue)

De son vrai nom Giovanna Gassion (1915-1953), la « môme Piaf » fut une des plus grandes figures de la chanson française. Elle a inspiré des auteurs de qualité et a révélé de nombreux jeunes talents. Cette voie, créée en 1991 entre la rue de la Fertile Plaine et la rue Jacques Brel, a été nommée par le Conseil Municipal le 23 mai 1991.

Egalité (rue de l’)

Voie créée et nommée par le lotissement l’Epi d’Or vers 1911, elle a été classée dans la voirie communale en 1943. Elle a été prolongée par une portion de voie privée construite par le lotissement Le Parc de Neuilly à la fin des années 1950.

Eglantines (rue des)

Voie privée de la cité La Ruelle Marguerite créée et dénommée par son propriétaire vers 1960.

Emile Cossonneau (rue)

Ouvrier serrurier, Emile Cossonneau (1893-1943) adhéra au Parti Communiste en 1929. Il devint maire de Gagny en 1935 et fut député de Seine et Oise de 1936 à 1942. Arrêté le 8 octobre 1939 et déchu de son mandat le 20 février 1940, il fut condamné et transféré au groupe pénitentiaire de Maison-Carré en Algérie. Libéré le 5 février 1943 par les Alliés, il gagna Londres. Son avion fut abattu dans la nuit du 10 au 11 décembre 1943 alors qu’il rejoignait la France. Son nom a été donné à une partie de la rue de Paris le 27 octobre 1944. Emile Cossonneau était proche de Théophile Gaubert, maire de Neuilly-sur-Marne à partir de 1935.

Emile Zola (rue)

Ecrivain français (1840-1902), chef de l’école naturaliste. Il prit parti dans les luttes politiques et écrivit notamment « J’accuse » en 1898. Voie créée lors de l’aménagement du quartier Donzelot et dénommée le 16 décembre 1993.

Empereur (chemin de l’)

Ce nom viendrait de l’Empereur Napoléon qui aurait aimé venir y galoper quand il séjournait dans la maison de Joséphine à Noisy-le-Grand.

Epargne (rue de l’)

Voie créée et nommée par le lotissement l’Epi d’Or vers 1911, elle a été classée dans la voirie communale en 1943.

Epi d’or (rue de l’)

Voie créée et nommée par le lotissement l’Epi d’Or vers 1911, elle a été classée dans la voirie communale en 1943.

Ermitage (rue de l’)

La rue de l’Ermitage appartenait au lotissement « Domaine de la Maltournée » qui l’a construite vers 1910. Elle a été classée dans la voirie communale en 1938 en conservant son nom.

Estienne d’Orves (rue)

Voie créée et nommée rue du Centre par le lotissement Les 24 arpents vers 1900. Cette avenue a été classée dans la voirie communale en 1940. Honoré d’Estienne d’Orves, officier de marine (1901-1941). Considéré comme un des pionniers de la Résistance, les Allemands le fusillèrent au Mont Valérien. Son nom a été donné le 27 octobre 1944 à l’ancienne rue du Centre.

Eugène Fromentin (avenue)

Ancien Adjoint au Maire, nommé par le pouvoir central en février 1869. Son nom a été donné à cette voie, ancienne rue des Plantes créée vers 1914, par une délibération du 2 mars 1935. Par cet acte, la Municipalité voulait perpétuer le nom d’une des plus vieilles familles de la ville.

Europe (square de l’)

Square du quartier des Fauvettes dénommé le 24 novembre 1972.

Farandole (place de la)

Place nommée par le Conseil Municipal le 29 avril 2004. Elle est située sur le site de l’hôpital de Maison Blanche et donne accès à la crèche La Farandole et au centre de long séjour La Roseraie.

Fauvettes (rue des)

Un sentier des Fauvettes existait déjà au 19ème siècle. Certains y voient une transposition des cornettes des sœurs dont les propriétés furent à l’origine du quartier (extrait d’Histoires nocéennes, Association François-Xavier Donzelot, 2014).

Ferdinand Buisson (boulevard)

Pédagogue français (1841-1932). Collaborateur de Jules Ferry, il fut l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’Homme, prix Nobel de la Paix 1927. Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée par le Conseil Municipal le 25 février 1972.

Fertile Plaine (rue de la)

Voie créée et nommée par le lotissement La Fertile Plaine vers 1920, classée dans la voirie communale vers 1937. Le 23 mai 1991, le Conseil Municipal a confirmé ce nom en le donnant au prolongement de cette voie.

Flandres (allée des)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Fontainebleau (esplanade)

Chef-lieu d’arrondissement de Seine-et-Marne, château royal d’origine médiévale reconstruit à partir de 1528 pour François 1er. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Foulques (rue)

Cette rue, créée au milieu du 19ème siècle, correspond à une partie du tracé original de la rue Foulques, avant son prolongement. Elle a été classée comme chemin vicinal n°9 en 1903. Parmi les anciens occupants de la rue Foulques, nous pouvons citer Monsieur Bourgine, charron-forgeron dont les locaux se trouvaient à l’angle avec la rue de Paris (actuelle RN 34). Le conseil municipal lui demande, en 1901, d’enlever les véhicules qui encombrent la rue Foulques. Foulques était un prêtre né à Neuilly-sur-Marne vers 1170-1172. Chargé par le Pape Innocent III de prêcher la quatrième croisade (1199). Mort en août 1202 près du chantier de construction de l’église Saint-Baudile.

François Mauriac (avenue)

Ecrivain et journaliste français né à Bordeaux. Académicien, prix Nobel 1952 (1885-1970). Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée par le Conseil Municipal le 25 février 1972.

François Mitterrand (place)

François Mitterrand (1916-1996) homme politique français. Président de la République de 1981 à 1995. Son nom a été donné à la place devant l’hôtel de ville le 8 février 1996.

François Villon (avenue)

Poète français (1431- après 1463). Voie privée nouvelle nommée par le Conseil Municipal le 8 octobre 1981.

Fraternité (allée de la)

Voie nouvelle nommée le 20 avril 1989.

Frédéric Passy (rue)

Economiste et pacifiste ardent (1822-1912), prix Nobel de la paix en 1901. Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée le 25 février 1972.

Frères Lumière (rue des)

Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948) Lumière. Industriels, inventeurs et réalisateurs du cinématographe (1895), auteurs de travaux sur la photographie. Voie de la zone industrielle Les Chanoux créée dans les années 1970 et nommée par le Conseil Municipal le 24 avril 1975.

Frères Tisserand (rue des)

Anciennement rue des Cent-Dix. Voie créée par le lotissement l’Epi d’Or vers 1904, elle a été classée dans la voirie communale en 1943. Les Frères Tisserand sont morts pour la France, morts au champ d’honneur en 1940. Ils résidaient, ainsi que leur famille, dans le quartier de l’Epi d’Or. Leur nom a été donné à la rue des Cent-dix par une délibération du 20 février 1955. L’ancien nom de cette voie peut s’expliquer par le fait que le lotissement comportait 110 lots à bâtir.

Gabrielle (impasse)

Selon un courrier de M. « Grimoldi » du 15/01/1897, la rue a été tracée par M. Rafin lors du lotissement de son terrain. La rue n’appartenait à personne à cette date. Le sol de voie a été acquis par la ville dans les années 1980.

Gabrielle (rue)

Selon un courrier de M. « Grimoldi » du 15/01/1897, la rue a été tracée par M. Rafin lors du lotissement de son terrain. La rue n’appartenait à personne à cette date. Le sol de voie a été acquis par la ville dans les années 1980.

Gambetta (rue)

Léon Gambetta (1838-1882). Homme d’Etat, il demanda la déchéance de l’Empereur et proclama la République depuis l’Hôtel de Ville de Paris le 4 septembre 1870. Le Conseil Municipal a donné son nom le 10 septembre 1894 à la rue du Bois. La rue semble avoir été prolongée vers 1921 par une partie privée entre la rue du Colonel Moll et le boulevard de la République.

Gare (place de la)

Liée à la construction de la gare vers 1928.

Gaston Deferre (allée)

Ancien résistant et homme politique (1910-1986), ayant exercé successivement de 1945 à 1986, les fonctions de Maire de Marseille, de député des Bouches du Rhône, Ministre de l’intérieur. Voie privée nouvelle nommée par le Conseil Municipal le 17 décembre 1987.

Gaston Navailles (rue)

Gaston Pierre Navailles, né le 17 janvier 1908 à Paulhac (Haute-Loire), domicilié à Neuilly, 5 rue de la Liberté. Champion de France de boxe poids lourds, international de lutte et de catch. Sergent-chef au 2ème régiment de chasseurs parachutistes. Héros de la Résistance. Fusillé par les Allemands le 20 juin 1944 au lieu-dit La Vachegarde (ou Hachegarde), mairie de Sérent (Morbihan) ou bien à St Marcel en Malestroit (Morbihan). Son nom a été donné le 6 juillet 1949 à la grande allée des Fauvettes.

Gavroche (allée)

Personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo. Gamin de Paris railleur, il meurt sur les barricades de l’insurrection de 1832 en chantant « la faute à Voltaire, la faute à Rousseau ». Voie privée nouvelle desservant alors le foyer des Gavroches, dénommée par le Conseil Municipal le 17 septembre 1992.

Général de Gaulle (avenue du)

Charles de Gaulle (1890-1970) militaire et homme politique français. Le Conseil Municipal a donné son nom le 31 mai 1965 à la partie de la rue de Paris (route nationale 34) comprise entre l’avenue Paul Doumer (actuelle rue des martyrs de la déportation) et la rue Pasteur.

Général Donzelot (rue du)

François-Xavier Donzelot (né le 7 janvier 1764 à Mamirolle, Doubs – mort le 11 juin 1843 à Neuilly-sur-Marne). Ce militaire français a servi notamment dans les armées de la Révolution et de l’Empire. Son nom est gravé sur l’arc de triomphe à Paris. Pour plus de détails sur sa carrière militaire, voir le livre Neuilly-sur-Marne 1000 ans. A partir de 1804, il rachète progressivement les terres du domaine de Ville-Evrard. Il y prend sa retraite en 1825. En plus de l’hôpital de Ville-Evrard ouvert en 1868, de nombreux équipements publics actuels sont construits sur des terres venant de cet important domaine. Ainsi, le 17 avril 1854, les héritiers du Général Donzelot ont donné à la commune un terrain pour établir le cimetière (agrandi depuis). Un espace de 20 m² y était réservé à perpétuité pour servir de sépulture aux membres de la famille du général. Ce sont également des terres du général Donzelot qui furent données pour le creusement du canal qui débuta vers 1850. Son nom a été donné à la rue de Ville Evrard le 10 septembre 1894.

Général Le Corguillé (rue du)

Jean Alexandre Désiré Le Corguillé né à Neuilly-sur-Marne le 24 mars 1893, cité à l’ordre du régiment le 24 juillet 1916 et décédé le 27 octobre 1965 à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé. En 1934, il commandait l’une des compagnies qui défendaient le Palais Bourbon contre les émeutes fascistes. Il fut membre de la Résistance pendant l’occupation allemande au sein du Mouvement de Libération du Nord puis des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.). Le général de brigade Le Corguillé a reçu plusieurs décorations dont la croix de guerre, la médaille de la résistance et la Légion d’honneur. C’était un républicain dont on trouve la trace dans l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR) ou le Secours Populaire. C’était un humaniste dont on trouve la signature sur des articles publiés par la revue du M.R.A.P. dans les années 50. Son inhumation à Neuilly le 29 octobre 1965 a réuni des représentants de plusieurs associations d’anciens combattants. Le nom de cette rue a toujours été écrit de façons différentes et ce, même dans la délibération du 27 juin 1969 qui dénomme la voie. Le déplacement de cette voie en 2012 a été l’occasion de rectifier cette erreur et de faire redécouvrir ce Nocéen.

Général Schmitz (rue du)

Isidore, Pierre Schmitz (Neuilly-sur-Marne 21 juillet 1820 – Paris 1892). Général français, fils du Baron Nicolas Schmitz, il fit les campagnes d’Algérie, de Crimée, fut nommé officier d’ordonnance de Napoléon III et en 1859 l’Empereur l’envoya porter à l’Impératrice régente les drapeaux pris à Magenta. Il prit ensuite part à la guerre de Chine (1860) puis à la 2ème guerre d’Italie (1866-1867). Au début de la guerre Franco-allemande, il fut appelé auprès du général Trochu comme chef de l’état-major général de l’Armée de Paris. Membre du Conseil Supérieur de la Guerre de 1874 à 1886. Son nom a été donné à l’ancienne rue du cimetière le 10 septembre 1894. Il est à noter que la délibération transcrit son nom de façon incorrecte (Schmith). Cette voie désignée également sous le nom de chemin vicinal n°2 était prolongée au-delà du cimetière par le chemin rural du petit bois jusqu’au chemin de Meaux (actuelle rue Louis Vannini). Aujourd’hui, la rue du Général Schmitz s’arrête devant un bâtiment communal, le Centre Technique Municipal construit en 1998. L’actuelle rue du Général Schmitz ne pourrait plus s’appeler rue du cimetière.

Georges Braque (allée)

Allée reliant la rue d’Anjou et la rue de Suffren, dénommée par le Conseil Municipal le 21 janvier 2016.

Georges Brassens (allée)

Chanteur français (1921-1981). Voie privée nouvelle dénommée par le Conseil Municipal le 15 mai 1986.

Gérard de Nerval (allée)

Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, est un écrivain et un poète français, né le 22 mai 1808 à Paris, ville où il est mort le 26 janvier 1855. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Gérard Philippe (rue)

Acteur et comédien (1929-1959). Il a été le meilleur jeune premier héroïque de sa génération. Avec Jean Vilar, il a développé le festival d’Avignon et le Théâtre National Populaire. Voie créée en 1991 et nommée le 23 mai 1991.

Glycines (rue des)

Voie créée par le lotissement Les 24 arpents vers 1900. Cette rue a été classée dans la voirie communale en 1940. Son premier nom était la rue des 24 arpents mais, pour éviter toute confusion avec l’avenue du même nom, l’association syndicale l’a dénommée rue des Glycines à partir du 1er juin 1926.

Grand cerf (allée du)

Venelle créée lors des travaux d’aménagement du centre-ville et dénommée par le Conseil Municipal le 27 juin 2013. Ce nom fait référence au café-restaurant du Grand cerf autrefois installé rue Théophile Gaubert.

Grille (chemin de la)

Voie ancienne mais aménagée en 1976. Le 14 octobre 2004, le Conseil Municipal a également dénommé ainsi une voie privée interne à la résidence Le Domaine des Pervenches.

Guette (rue de la)

Rue construite par le lotissement La Guette vers 1910. Ce nom vient d’un lieu-dit préexistant. Classée dans la voirie communale en 1969.

Guillaume Apollinaire (allée)

Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d’art qui serait né sujet polonais de l’Empire russe, le 26 août 1880 à Rome. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Guillaume Tell (allée)

Héros légendaire de l’indépendance suisse qui vécut au début du 14ème siècle. Voie privée nouvelle dénommée par son organisme propriétaire le 9 janvier 1967. Nom approuvé par le Conseil Municipal le 28 janvier 1967.

Guynemer (allée)

Georges Guynemer (1894-1917). Aviateur français né à Paris. Commandant l’escadrille des cigognes, il était titulaire de 54 victoires lorsqu’il fut abattu. Son héroïsme en a fait une figure légendaire de l’aviation française. L’actuelle allée Guynemer est un passage créé dans la résidence Les Croisés pour permettre de joindre la place de l’église et la place Stalingrad. A cet endroit, passait auparavant la rue Guynemer. Au 19ème siècle, rue de la Marne puis Hippolyte Maze à partir de 1894. L’allée a été dénommée par le Conseil Municipal le 9 mars 1978.

Haies (rue des)

Ancienne avenue de Villemomble nommée ainsi par le Conseil Municipal le 25 février 1972. Elle faisait partie du lotissement du Val Coteau créé au début du 20ème siècle mais approuvé vers 1930. Selon un courrier, « la création des voies dénommées avenue de Villemomble et avenue des Sorbiers a été le fait des riverains qui se sont par la suite constitués en association syndicale pour leur aménagement ».

Halage (chemin de)

Chemin destiné au halage le long du canal et de la Marne.

Haute île (chemin de la)

Chemin menant de l’écluse jusqu’au camping municipal.

Hélène Boucher (rue)

Aviatrice française (1908-1934) qui fut détentrice de 7 records mondiaux. Nom donné le 16 décembre 1993 à une voie nouvelle du quartier de la Maltournée.

Henri Barbusse (place)

Ecrivain (Asnières 1873 – Moscou 1935). Célèbre pour le roman Le Feu, fort prisé par tous ceux qui connurent, de près ou de loin, la Première Guerre mondiale. Place aménagée au lieu-dit La Hacarde pour l’érection du monument aux morts en 1922, elle est nommée place Henri Barbusse le 24 septembre 1935. Par une décision de la Délégation spéciale du 15 janvier 1940, la place Henri Barbusse est redevenue place de la Hacarde. Ceci jusqu’à la fin de la guerre. Elle a retrouvé son nom après la guerre par une délibération du 6 octobre 1944 appliquée à l’occasion de la commémoration des martyrs de Chateaubriand le 22 octobre 1944.

Henri Becquerel (rue)

Henri Becquerel (1852-1908), prix Nobel en 1903. Il découvrit le phénomène de radioactivité en 1896 ainsi que les propriétés ionisantes du rayonnement. Le Conseil Municipal a donné son nom le 20 juin 1996 à une voie privée desservant le lotissement de la S.C.I. La Brûlée situé 9 à 13 rue des Frères Lumière dans la zone industrielle des Chanoux.

Hippolyte Pina (rue)

Né à Caccério, Italie, le 31 août 1903. Décédé le 8 février 1962 à Charonne (Paris). Résidant dans le lotissement du Chénay (Gagny). Le 8 février 1962, 20 000 personnes participent à Paris à une manifestation pour la paix en Algérie. A l’issue de ce défilé pacifique, les forces de l’ordre chargent les manifestants aux abords de la station de métro Charonne. Un déchaînement de violences policières qui fera neuf morts dont Hippolyte Pina, militant CGT et antifasciste. Son nom a été donné à une partie du chemin de Meaux le 14 février 1964.

Houette (impasse)

Voie créée par le lotissement la Guette au début du 20ème siècle.

Île-de-France (allée de l’)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Jacques Brel (rue)

Auteur compositeur interprète (1929-1978). Il a été un des meilleurs auteurs compositeurs des années 1955-1966. Voie nouvelle nommée le 23 mai 1991 (entre la rue des Sorbiers et la rue Gérard Philippe).

Jacques Cartier (rue)

Navigateur né et mort à Saint-Malo (1491-1557). Il prit possession du territoire actuel du Canada au nom du Roi de France, François 1er. Voie construite par la résidence Le Marais Saint-Baudile qui lui a donné ce nom le 15 décembre 1966. Ce nom a été approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Jacques Monod (rue)

Médecin et biochimiste français (1910-1976), prix Nobel de physiologie et de médecine en 1965. Voie privée dénommée par le Conseil Municipal le 8 octobre 1987.

Jacques Prévert (rue)

Poète français (1900-1977). Voie privée de la résidence La Lutèce dénommée par le Conseil Municipal le 8 octobre 1981.

Jean Bart (place)

Corsaire et chef d’escadre français, né et mort à Dunkerque (1650-1702). Voie construite par la résidence Le Marais Saint-Baudile qui lui a donné ce nom le 15 décembre 1966. Ce nom a été approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Jean Jaurès (avenue)

Professeur et homme politique français (1859-1914). Fondateur du journal L’Humanité et du parti socialiste français. Assassiné le 13 juillet 1914. Le Conseil Municipal a donné son nom le 23 mai 1933 à la partie de la rue de Paris entre la rue du Général Donzelot et la Pointe de Gournay (Route nationale 34).

Jean Moulin (allée)

Patriote né à Béziers (1899-1943), fondateur du Conseil National de la Résistance. Voie privée nouvelle dénommée par le Conseil Municipal le 17 mai 1984.

Jean Perrin (rue)

Physicien français, prix Nobel 1926 (1870-1942). Voie du quartier des Primevères dénommée le 25 février 1972.

Jean Stéphan (avenue)

Jean Stéphan, né le 28 octobre 1912 à Rennes. Infirmier à Ville Evrard, Résistant, membre de l’Organisation secrète (OS). F.T.P.F., membre du Parti Communiste Français, il collabore avec Léon Parenty à la reconstitution de son parti à Clichy-sous-Bois, avec des liaisons au Raincy, à Montfermeil et à Livry-Gargan. Il participe à l’organisation locale du Front national (F.N.) et est responsable d’un secteur comprenant Neuilly-Plaisance, Noisy-le-Grand, Gagny. Son groupe exécute plusieurs actions de sabotage dont l’incendie de matériel ennemi à Gonesse, à Vincennes en été 1941. Jean Stéphan est arrêté par des gendarmes le 21 mars 1942, après avoir quitté l’hôpital de Ville-Evrard où il travaillait, se rendant dans le quartier de l’Avenir, en vélo. Ils découvrent dans les sacoches des tracts de Résistance. Livré à la Gestapo, il sera fusillé le 13 avril 1942 au Mont Valérien à 9 Heures 23. Avant de mourir, il écrit une lettre émouvante à son épouse et à ses enfants. Son nom a été donné à l’allée ou avenue des Ormes par une délibération du conseil municipal composé par le comité local de la Libération et appliquée à l’occasion de la commémoration des martyrs de Chateaubriand le 22 octobre 1944. Le 16 octobre 1946 une rue lui a été attribuée à Gagny. Sur une plaque commémorative au rez-de-chaussée du bâtiment administratif de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, son nom est gravé parmi tous ceux qui ont donné leur vie.

Jean-Jacques Rousseau (rue)

Ecrivain français (1712-1778), il a préparé les grands changements politiques de la Révolution et l’avènement du romantisme. Voie nouvelle du quartier Donzelot dénommée le 16 décembre 1993.

Jeu de Paume (rue du)

Serment du jeu de paume (20 juin 1789) : serment que prêtèrent les députés du tiers état « de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France ». Le Roi leur ayant interdit l’accès de la salle des menus-plaisirs à Versailles, où ils délibéraient habituellement, ils s’étaient transportés dans celle du jeu de paume. Le jeu de paume est l’ancêtre de la pelote basque et des sports de raquettes. Une délibération du 10 septembre 1894 confirme ce nom déjà en vigueur depuis le 19ème siècle.

Joliot Curie (rue)

Le nom complet donné à cette voie par le Conseil Municipal est « rue Irène Joliot-Curie et Pierre Joliot ». La municipalité a probablement confondu Pierre Curie (père d’Irène) et Frédéric Joliot (son époux). Irène (1897-1956), fille de Pierre et Marie Curie, et son mari Jean-Frédéric Joliot dit Frédéric Joliot-Curie (1900-1958), tous deux physiciens français, prix Nobel de chimie 1935. En 1936, Irène fut sous-secrétaire d’Etat à la recherche scientifique. Frédéric dirigea la construction de la première pile atomique française (1948). Leur nom a été donné le 18 février 1959 à l’ancienne impasse Yvonne. Cette voie a été prolongée dans les années 1950 et, reliant la rue Paul Thomoux et la rue du Onze novembre, n’était plus une impasse.

José-Maria de Heredia (place)

José-Maria de Heredia, né le 22 novembre 1842 à Cuba et mort le 3 octobre 1905 en France, est un homme de lettres d’origine cubaine. Né sujet espagnol, il a été naturalisé français en 1893. Son œuvre poétique a fait de lui l’un des maîtres du mouvement parnassien. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Jules Auffret (rue)

Jules Auffret, né en 1902 à Trignac (Loire-Atlantique), entre à treize ans à l’usine métallurgique de la Basse-Loire, puis aux forges de Montoir-de-Bretagne et aux chantiers de Penhouët. Syndiqué dès l’âge de treize ans, socialiste à dix-huit, il fonde en 1920 la section communiste de Trignac. Ne trouvant plus de travail en raison de son activité syndicale, il vient à Paris et entre à la Société d’éclairage, chauffage et force motrice en 1929. En mai 1935, il est élu conseiller municipal de Bondy, où il devient adjoint au maire, puis, en juin, est élu conseiller général du canton de Noisy-le-Sec. Il sera fusillé par les Allemands le 22 octobre 1941 à Châteaubriant. Son nom a été donné à la rue du Pré Fleuri par le Conseil Municipal le 27 octobre 1944. L’ancien nom avait été donné par l’Association Syndicale du Lotissement le 12 juillet 1907 ou 1912.

 Jules Lamant et ses fils (rue)

Morts pour la France à Forfry (Seine et Marne) le 26 août 1944. Jules Eugène Lamant (né le 27/03/1894 à Neuilly), Albert Adrien (né le 28/10/1922 à Neuilly), Louis Roger (né le 13/08/1925 à Neuilly). La famille Lamant était domiciliée au 6 bis boulevard Carnot. Leur nom a été donné le 27 octobre 1944 à la rue des Cottages.

Languedoc (allée du)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Latham (rue)

Hubert Latham, aviateur français (1883-1912). Voie créée et dénommée par le lotissement de La Guette. Apparemment désignée tout d’abord comme rue de la Guette comme la rue qui lui est perpendiculaire.

Lauriers (allée des)

Voie nouvelle créée lors de la construction du Clos des Romarins, cédée à la commune en 2005. Elle avait été nommée le 13 octobre 1994.

Lavoisier (avenue)

Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794). Chimiste français. Député suppléant, il fit partie de la commission chargée d’établir le système métrique. Exécuté avec les fermiers généraux dont il faisait partie. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Ledru-Rollin (rue)

Auguste Ledru-Rollin (1807-1874), homme politique français. Son nom a été donné le 10 septembre 1894 à la rue Saint Benoît.

Léo Lagrange (allée)

Homme politique français (1900-1940). Député socialiste (1932-1940), sous-secrétaire d’Etat aux sports et aux loisirs (1936-1938), il favorisa le développement du sport populaire. À la déclaration de guerre, en 1939, alors parlementaire, il rejoint volontairement le commandement militaire, avant d’être tué le 9 juin 1940 à Evergnicourt d’un éclat d’obus. Le Conseil Municipal a donné ce nom le 17 décembre 1987 à une voie privée existante.

Léon Blum (avenue)

Homme politique français (1872-1950). Chef du parti socialiste, il constitua en 1936 le gouvernement dit « de front populaire ». Son nom a été donné le 24 novembre 1972 à l’ancienne rue Julian Grimau.

Léon Bourgeois (place)

Administrateur et homme politique (1851-1925). Préfet de police en 1887, ministre de l’intérieur en 1890 puis de l’instruction publique. Ministre de la justice en 1893, président du Conseil en 1895. Le 25 février 1972, le Conseil Municipal a donné son nom a été donné à une place créée dans le quartier des Primevères.

Léon Jouhaux (rue)

Secrétaire général de la C.G.T. de 1909 à 1940, prix Nobel de la paix en 1951 (1879-1954). Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée le 25 février 1972.

Léopold Sédar Senghor (avenue)

Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, et mort le 20 décembre 2001 à Verson, en France, est un poète, écrivain, homme d’État français, puis sénégalais et premier président de la République du Sénégal. Il fut aussi le premier Africain à siéger à l’Académie française. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Libération (rue de la)

Voie située à l’extrémité des 24 arpents, de la voie ferrée à la rue du Onze novembre. Une délibération du 10 août 1967 décide de la construction de cette rue dont le nom a été donné le 31 mai 1965.

Liberté (rue de la)

Nom donné à une partie de la rue du Raincy le 30 novembre 1934. La création de la voie ferrée avait scindé la rue du Raincy en deux tronçons (actuelle rue du Raincy et rue de la Liberté). Classée dans la voirie urbaine en 1923.

Lilas (rue des)

Voie créée et nommée par le lotissement Les 24 arpents vers 1900. Cette avenue a été classée dans la voirie communale en 1940.

Loriots (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Louis Ampère (rue)

André-Marie Ampère, né à Lyon le 20 janvier 1775 et mort à Marseille le 10 juin 1836, est un mathématicien et physicien français. Il inventa le premier télégraphe électrique et, avec François Arago, l’électroaimant, et il énonça en 1827 la théorie de l’électromagnétisme. Son nom a été donné à l’unité internationale de courant électrique : l’ampère. Voie de la Zone industrielle Les Chanoux dénommée le 24 avril 1975. À ce jour, nous n’avons pas d’explications sur l’utilisation du prénom Louis.

Louis Armand (boulevard)

Ingénieur et humaniste entré à l’Académie française en 1963 (1905-1971). Voie nouvelle du quartier des Primevères dénommée par le Conseil Municipal le 25 février 1972.

Louis Blériot (rue)

Aviateur et constructeur français (1872-1936) qui traversa le premier la Manche en avion le 25 juillet 1909. Voie créée lors de l’aménagement du quartier de la Maltournée et dénommée le 16 décembre 1993.

Louis Vannini (rue)

Luigi Remigio Costante Vannini né à Sienne (Italie) le 11 novembre 1891, mort pour la France le 16 août 1944. Habitant de Neuilly, rue de Meaux, fusillé par les Allemands à la cascade du bois de Boulogne sur ordre du Général Von Choltitz. Son nom a été donné le 9 décembre 1949 à une partie du chemin de Meaux (entre Neuilly-Plaisance et la rue Paul Thomoux). L’inauguration eut lieu le 19 novembre 1950 lors de l’anniversaire de la prise de Berlin.

Louise de Vilmorin (rue)

Louise de Vilmorin, de son nom complet Louise Levêque de Vilmorin, est une femme de lettres française, née le 4 avril 1902 à Verrières-le-Buisson, où elle est morte le 26 décembre 1969. Elle était parfois surnommée « Madame de », en référence à son roman à succès porté au grand écran. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Louise Labé (place)

Louise Labé née vers 1524 à Lyon, morte le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes où elle fut enterrée, est une poétesse française surnommée « La Belle Cordière ». Elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Louise Michel (allée)

Anarchiste française (1830-1905). Institutrice, affiliée à l’Internationale, elle prit part à la Commune (1871) et fut déportée en Nouvelle Calédonie. Le Conseil Municipal a donné ce nom le 17 décembre 1987 à une voie privée existante.

Maison Blanche (avenue de)

Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Marais (impasse du)

Voie privée créée lors de la construction de la résidence Le Clos Villebois (23 maisons) et dénommée par le Conseil Municipal le 5 avril 2001.

Marais des catins (sentier du)

Appelé parfois chemin des catins. Il s’agissait d’une zone de marécages dus aux ruisseaux descendant du plateau d’Avron.

Marceline Desbordes-Valmore (rue)

Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Marchandises (avenue des)

Liée à la construction de la gare.

Maréchal de Lattre de Tassigny (rue du)

Jean de Lattre de Tassigny né à Mouilleron en Pardes (Vendée). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il commanda la 1ère armée française et la mena de la Provence au Rhin et au Danube (1944-1945). Haut-commissaire et commandant en chef en Indochine (1950-1952). Son nom a été donné à une voie nouvelle le 31 mai 1965.

Maréchal Foch (boulevard du)

Ferdinand Foch (1851-1929), Maréchal de France. Il se montra remarquable lors de la bataille de la Marne (1914) puis dirigea la bataille de la Somme (1916). En 1918, il mena les troupes alliées à la victoire. Nom donné le 23 mai 1933 à une partie de la rue de Paris (Route Nationale 34).

Maréchal Leclerc (avenue du)

Philippe de Hauteclocque dit Leclerc (1902-1947), maréchal de France. Il fut l’un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre Mondiale. Son nom a été donné le 31 mai 1965 à une partie de la rue de Paris (Route Nationale 34).

Marguerite (villa)

Voie privée

Marjolaine (allée)

Délibération du Conseil Municipal le 3 mai 2001.

Marronniers (place des)

Le 6 mars 1908, le conseil d’administration du lotissement du Pré Fleuri décide de faire planter 6 arbres (marronniers) sur la place du Pré Fleuri. Le 13 mars 1908, il est question de 14 arbres. En 1926, l’acte de vente mentionne le nom de place du Pré Fleuri. La place a probablement pris le nom de place des marronniers après que l’avenue du Centre a été nommée avenue des marronniers en 1929.

Martyrs de la déportation (rue des)

Evocation de la souffrance de celles et ceux qui furent déportés de France entre 1941 et 1944. Nom donné à une partie de l’avenue Paul Doumer le 9 novembre 1978.

Marx Dormoy (rue)

Homme politique, membre du gouvernement de Front Populaire (1888-1941). En juillet 1940, il fait partie des 80 parlementaires refusant de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En résidence surveillée à Montélimar, il est assassiné dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941 par une bombe placée sous son lit par d’anciens cagoulards. Nom donné à la rue de Noisy-le-Grand le 11 juin 1947. L’inauguration eut lieu le 31 août 1947.

Massenet (rue)

Jules Massenet, compositeur français (1842-1912). Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Mathieu (rue)

Alphonse Mathieu né en 1845, électeur en 1897 ? La rue existait en 1929.

Maurice Berteaux (boulevard)

Homme politique (1855-1911). Ministre de la Guerre, Président du Conseil Général, Député de Seine et Oise, ami de Louis Amiard qui fut maire de Neuilly de 1905 à 1935. Voie construite vers 1909 et nommée le 24 juin 1911.

Meaux (esplanade de)

Chef-lieu d’arrondissement de Seine-et-Marne. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Melun (esplanade de)

Chef-lieu du département de Seine-et-Marne. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Mendès France (place)

Pierre Mendès France (1907-1982), homme politique. Président du Conseil en 1954-1955, il mit fin à la guerre d’Indochine et accorda l’autonomie interne à la Tunisie. Nom donné par le Conseil Municipal le 25 novembre 1982.

Mésanges (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Molière (allée)

Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673), auteur dramatique français. Voie privée nouvelle dénommée par le Conseil Municipal le 17 septembre 1992.

Myosotis (allée des)

Voie créée vers 1965 et nommée par délibération du Conseil Municipal le 27 janvier 1977.

Newton (allée)

Sir Isaac Newton (1642-1727) savant anglais. Voie privée nouvelle dénommée par son organisme propriétaire le 9 janvier 1967, nom approuvé par le Conseil Municipal le 28 janvier 1967.

Nicéphore Niepce (rocade)

Physicien français né à Châlons-sur-Saône (1765-1833) inventeur de la photographie. Le Conseil Municipal a donné son nom le 15 novembre 1990 à cette voie privée construite lors dans la zone industrielle Les Chanoux.

Nungesser (rue)

Charles Nungesser (Paris 1892 – Atlantique nord 1927). Un des as de l’aviation française pendant la 1ère Guerre Mondiale. Il disparut avec François Coli le 8 mai 1927, à bord de « l’Oiseau Blanc » lors d’une tentative de liaison Paris – New York sans escale. Ce nom, donné par le groupement des propriétaires du lotissement La Grosse Pierre le 1er février 1929, a remplacé celui de rue des Bulgares.

Onze novembre (rue du)

Date de l’armistice de 1918 qui mit fin à la 1ère Guerre Mondiale. Ce nom a été donné à l’ancienne ruelle Marguerite le 2 février 1929 pour rappeler cette date importante mais aussi à la suite de réclamations. En effet, la commune de Neuilly-Plaisance comportait une rue Marguerite. Cette situation entrainait des confusions gênantes.

Paix (rue de la)

Une délibération du 16 novembre 1932 informe qu’une rue privée vient de changer de nom. La rue de la Paix s’appelait auparavant rue du Maréchal Foch. Elle fut peut-être créée vers 1928 avec le lotissement des 18 arpents (ou lotissement des écoles). En 1948, on trouve mention d’une association syndicale autorisée « La rue de la Paix ».

Parc (esplanade du)

Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Parrain (rue)

Voie privée cédée gratuitement à la commune en 1974 (délibération du 22/11/1974). Un prolongement de cette rue fut coupé par la ligne de chemin de fer et devint la rue du Plateau.

Pascal (avenue)

Blaise Pascal (1623-1662) savant, philosophe et écrivain français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Pasteur (rue)

Louis Pasteur (Dole 1822 – Villeneuve l’Etang 1895) chimiste et biologiste français. Son nom a été donné le 10 septembre 1894 à la rue Verte. Il est tout à fait exceptionnel que son nom ait été donné à une voie alors qu’il était encore vivant.

Paul Doumer (rue)

Homme politique (1857-1932), Président de la République en 1931, assassiné en 1932. Son nom a été donné le 27 mai 1932 à la rue de Rosny.

Paul Eluard (rue)

Paul Éluard, nom de plume d’Eugène Grindel, né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952, est un poète français. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, patronyme emprunté à sa grand-mère maternelle, Félicie. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Paul et Camille Thomoux (rue)

Le nom de Paul Thomoux a été donné le 11 juin 1947 à la rue de Gagny. L’inauguration eut lieu le 31 août 1947. Le 2 avril 1965, le prénom de son épouse Camille a été ajouté.

Paul Lafargue (rue)

Homme politique (Santiago de Cuba 1842 – 1911), disciple et gendre de Karl Marx, fondateur avec Jules Guesde du Parti Ouvrier Français en 1880. Cette rue a été créée en 1913 à partir d’une déviation du chemin du marais Saint-Baudile. Elle a été viabilisée et classée en 1936. Elle s’appelait à l’origine rue Gaston. On peut supposer que son nom vient du fondateur du lotissement Paris-Neuilly, Gaston Bigot. Le 23 décembre 1936, le conseil municipal la dénomme rue Paul Lafargue. Elle est inaugurée le 9 mai 1937. Le 3 novembre 1940, la Délégation Spéciale gérant la commune pendant le régime de Vichy la débaptise et la nomme rue Rodin. La décision communale devance ainsi une circulaire du Préfet de Seine-et-Oise demandant la suppression du nom de Paul Lafargue. La rue retrouve son nom après la libération à l’occasion de la commémoration des martyrs de Châteaubriant le 22 octobre 1944.

Paul Langevin (rue)

Physicien français, membre de l’Académie des sciences (1872-1946). Voie de la zone industrielle Les Chanoux dénommée le 24 avril 1975.

Paul Vaillant-Couturier (avenue)

Paul Charles Couturier, dit Paul Vaillant-Couturier, né le 8 janvier 1892 à Paris, décédé le 10 octobre 1937 à Paris, était un écrivain, journaliste et homme politique français. Le 18 novembre 1937, le Conseil Municipal donne son accord à une demande de la ville de Gagny de donner son nom à la route de Gournay qui est mitoyenne aux deux communes. Neuilly accepte à condition que les nouvelles plaques de rues précisent l’ancien nom de la voie. Le 3 novembre 1940, la Délégation Spéciale, qui gère la ville pendant la guerre, la débaptise et la nomme rue Claude Debussy. Le 27 octobre 1944, le Conseil Municipal issu de la Résistance lui redonne le nom de Paul Vaillant-Couturier.

Paul Verlaine (avenue)

Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le couple aura un enfant, Georges Verlaine. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Perche (rue)

La rue Perche est située entre la route nationale 34 (boulevard du Maréchal Foch) et la Marne, dans le lieu-dit Le dessous du pavé ou Les Javeaux. Il s’agissait à l’origine d’un chemin privé appartenant à M. Perche puis à la Société Charlier-Salle. Dès 1889, Monsieur Perche propose de céder le chemin à la commune. Cette proposition est toujours décrite comme « cession du chemin Perche » puis « cession de la rue Perche » ou « cession de l’avenue Perche ». La société Charlier-Salle a cédé la voie gratuitement en 1956. La voie a gardé ce nom sans qu’une délibération du Conseil Municipal le décide.

Pervenches (allée des)

Voie créée vers 1965 et nommée le 27 janvier 1977.

Peupliers (allée des)

Voie privée nommée le 23 décembre 1966 par l’organisme propriétaire. Nom approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Pierre Brossolette (rue)

Homme politique et journaliste (1903-1944). Ce socialiste, Résistant de la première heure, fut arrêté par les Allemands qui le torturèrent. Afin de ne pas parler, il se suicida dans sa cellule. Son nom a été donné le 14 juin 1947 à une partie de la rue du Général Donzelot située « entre la place de la Résistance et l’équerre formée à la limite du domaine de Ville-Evrard ». Les bâtiments concernés portent les numéros 1 à 51. L’inauguration eut lieu le 31 août 1947.

Pierre de Ronsard (rue)

Pierre de Ronsard né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au prieuré de Saint-Cosme en Touraine, est un des poètes français les plus importants du XVIᵉ siècle. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Pins (allée des)

Voie privée nommée le 23 décembre 1966 par l’organisme propriétaire. Nom approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Pinsons (rue des)

Nom d’oiseau, rue du quartier des Bouleaux.

Plateau (rue du)

Pour mettre fin aux problèmes de distribution du courrier, le Conseil Municipal a donné ce nom le 24 juillet 1931 à la rue Parrain prolongée.

Plumeraies (allée des)

Voie privée créée vers 1964 et nommée par le Conseil Municipal le 26 mai 1983.

Poilu (rue du)

Voie créée et nommée par le lotissement La Fertile Plaine vers 1920, classée dans la voirie communale vers 1937. Cette voie ayant été prolongée, le Conseil Municipal a confirmé ce nom pour toute la longueur de la rue le 23 mai 1991. Le nom de cette rue fait référence au surnom donné aux soldats de la 1ère Guerre Mondiale. Il est fort possible que les fondateurs du lotissement ou des membres de leur famille aient combattu. La création du lotissement est proche de la fin de la guerre. Il existe de nombreuses voies en France portant des noms similaires : rue du Poilu, rue des Poilus, rue des Poilus de 14-18 etc. …

Pommiers (rue des)

Voie créée et nommée par la Cité Les Pommiers le 9 janvier 1967.

Pontoise (esplanade de)

Chef-lieu du Val d’Oise. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Port (rue du)

Cette rue conduit à l’écluse du canal. Son tracé et sa propriété ont été l’objet de nombreuses discussions avec l’hôpital de Ville-Evrard. Elle prit ce nom en prévision du port de marchandises qui devait être construit en amont de l’écluse. En fait, elle conduit maintenant au port de plaisance (extrait d’Histoires nocéennes, Association François-Xavier Donzelot, 2014).

Prairies (rue des)

La rue des Prairies faisait partie du lotissement « Domaine de la Maltournée » qui lui a donné ce nom. Construite vers 1912, elle fut en partie détruite lors de la construction de la voie de chemin de fer en 1925.

Président Kennedy (rue du)

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), homme d’état américain. Son nom a été donné à une nouvelle voie le 31 mai 1965.

Prince (chemin du)

Ce nom aurait pour origine le ou les Princes d’Orléans venant y chevaucher ou chasser quand ils séjournaient au château du Raincy

Princes (avenue des)

Ce nom aurait pour origine le ou les Princes d’Orléans venant y chevaucher ou chasser quand ils séjournaient au château. Cette voie privée a été cédée à la ville en 1974.

Processions (chemin des)

Nom faisant référence aux processions des Rogations, qui au retour du printemps portaient solennellement la statue de Saint-Baudile ou de Saint-Vincent aux quatre coins de la commune, pour qu’il favorise la croissance des moissons et des fruits.

Racine (avenue)

Jean Racine (1639-1699) poète tragique français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Raymond Queneau (allée)

Raymond Queneau, né au Havre le 21 février 1903 et mort à Paris 13ᵉ le 25 octobre 1976, est un romancier, poète, dramaturge français, cofondateur du groupe littéraire Oulipo. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Raincy (rue du)

Le chemin rural n°10 (chemin de Neuilly à Villemomble) a été rectifié et élargi en 1910 environ. Son nom était le chemin des Trous. Le changement de dénomination a été demandé par les riverains. Une délibération du 25 novembre 1925 lui donne le nom de rue du Raincy. Ce chemin bordait le lotissement La Carrière. La rue a été coupée en deux par la voie de chemin de fer. L’autre partie est devenue la rue de la Liberté en 1934.

Rambouillet (esplanade de)

Chef-lieu d’arrondissement des Yvelines comprenant un château des XIV-XVIIIème siècles aujourd’hui affecté à la Présidence de la République. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Raymond Bilbor (rue)

Raymond Bilbor (Châlons-sur-Marne 1898 – Neuilly 09/12/1970). Maire de Neuilly de 1953 à 1965 (Parti Communiste). Anciennement rue de la Butte, cette voie créée par le lotissement « La Carrière » a été nommée ainsi par le Conseil Municipal le 6 août 1971 en hommage à Raymond Bilbor qui résidait au numéro 8 de la rue dès 1921.

Raymond Chassagne (place)

Maire de Neuilly-sur-Marne de 1965 à 1974. Voie nouvelle dénommée le 17 décembre 1981.

Raymond Poincaré (rue)

Homme politique (1860-1934). Nom donné le 31 mai 1965 à une rue de la zone industrielle Les Chanoux.

René Cassin (allée)

Juriste français (1887-1976), président de la cour européenne des droits de l’homme (1965), prix Nobel de la paix (1968). Le Conseil Municipal a donné ce nom le 17 décembre 1987 à une voie privée existante.

Renée (impasse)

Renée ou René ? Apparemment créée vers 1928 avec le lotissement des 18 arpents.

Renée Vivien (rue)

Pauline Mary Tarn, alias Renée Vivien, est née le 11 juin 1877 à Londres et morte le 18 novembre 1909 à Paris, surnommée « Sapho 1900 », est une poétesse britannique de langue française aux multiples appartenances littéraires, relevant à la fois du Parnasse, du Symbolisme, du Préraphaélisme, et du romantisme tardif qu’est le Naturisme à la Belle Époque. Demeurée l’une des grandes icônes du génie féminin à travers les siècles, son œuvre fait constamment l’objet de nouvelles recherches. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 16 septembre 2020.

République (boulevard de la)

Régime politique dans lequel la loi s’applique à tous sans exception et où la fonction de chef de l’Etat n’est pas héréditaire. La République française. Le boulevard des écoles est devenu boulevard de la République le 30 juillet 1913. Cette voie a été dénommée boulevard du Maréchal Pétain le 03/01/1941. Elle a retrouvé son nom après la guerre par une délibération du 06/10/1944 appliquée à l’occasion de la commémoration des martyrs de Chateaubriant le 22/10/1944.

Résistance (place de la)

Action clandestine menée par des organisations civiles et militaires en Europe contre l’occupant allemand au cours de la seconde guerre mondiale. Par son action, la Résistance a fortement contribué à la libération du territoire français et au soutien de l’action du Général de Gaulle. Nom donné à l’ancienne place d’Armes le 27 octobre 1944 par le Conseil Municipal issu du Comité local de la Libération.

Robert (avenue)

Dans les années 1910, le lotissement Le Verdoyant a été créé par deux sœurs Robert. Le cahier des charges du lotissement stipule : « les vendeuses vont faire établir une avenue dite avenue Robert, laquelle devra toujours être ainsi nommée ».

Robert Desnos (rue)

Robert Desnos [dɛsˈnoːs] est un poète français, né le 4 juillet 1900 dans le 11ᵉ arrondissement de Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libérée par l’Armée rouge. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Robert Schumann (avenue)

Homme politique (1886-1963) qui œuvra pour que l’idée européenne prenne vie. Il fut l’auteur du plan pour la communauté européenne du charbon et de l’acier (1951) et l’initiateur de la réconciliation franco-allemande. Le 31 mai 1965, le Conseil Municipal donna son nom à une partie du chemin de l’égout.

Roger Salengro (rue)

Roger, Henri, Charles Salengro né le 30 mai 1890 à Lille, membre important de la SFIO, maire de Lille de 1925 à 1936, ministre de l’Intérieur de Léon Blum. Roger Salengro a été victime d’une campagne de calomnies l’accusant d’avoir déserté en 1915. Innocenté, il s’est suicidé le 17 novembre 1936. Ses funérailles, le 22 novembre 1936, réunirent 1 million de personnes. Son nom a été donné à l’avenue des Roses par une délibération du 27 octobre 1944. Ce nom avait été donné à une autre rue en 1936 suite à la demande de la section SFIO de Neuilly-sur-Marne. Sous le gouvernement de Vichy, la rue avait été débaptisée.

Roitelets (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Romarins (rue des)

Voie ceinturant la résidence des Romarins, débutant 5 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny et se terminant au numéro 17 de cette même voie. Cette nouvelle rue a été dénommée le 13 octobre 1994 par le Conseil Municipal.

Rosemonde Gérard (allée)

Louise-Rose-Étiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard, née le 5 avril 1866 à Paris où elle est morte le 8 juillet 1953, est une poétesse et comédienne française. Elle fut l’épouse d’Edmond Rostand. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Roses (allée des)

Le 19 avril 1984, le Conseil Municipal dénomme Allée des Roses, la voie qui dessert un petit lotissement débouchant sur le 24 rue Abel Tuffier.

Rossignols (rue des)

Voie de la Cité des Bouleaux nommée ainsi par son organisme propriétaire le 27 juillet 1966. Les noms de la cité ont été choisis par analogie avec la rue voisine dite Des Fauvettes.

Rouges Gorges (allée des)

Voie privée. Ancienne allée Audrey nommée par le Conseil Municipal le 12 juillet 1984.

Rousselet (rue)

Hippolyte Rousselet, maire de Neuilly en 1896, décédé en 1897. Nom donné le 18 février 1905 au chemin de la Procession. En 1965, le tracé de la voie a été redéfini entre le chemin des processions et le chemin de fer rue du Plateau.

Roussillon (allée du)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Roussillon (place du)

Nom d’une province de France donné le 25 décembre 1976 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Roussillon (rue du)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Saint-Baudile (avenue)

Nom du saint patron de la paroisse de Neuilly-sur-Marne, martyr de la fin du IIIème siècle qui aurait été décapité à Nîmes.

Saint-Flour (esplanade de)

Chef-lieu d’arrondissement du Cantal. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Saint-Georges (rue)

Ancienne voie privée, ouverte à la circulation en 2009. Cette rue porte probablement le nom du saint patron du curé Héroux, martyr du IIIème siècle.

Saint-Germain (esplanade de)

Chef-lieu d’arrondissement des Yvelines, château reconstruit pour François 1er. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Saint-Nicolas (cour)

IVème siècle, patron de la Russie et des petits enfants. La cour Saint-Nicolas donne sur la rue du Docteur Peneau anciennement nommée rue Saint-Nicolas. Voie privée.

Saint-Saëns (avenue)

Camille Saint-Saëns (1835-1921), compositeur français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Saint-Vincent (chemin)

Patron des vignerons. Nom donné le 25 février 1972 à la voie reliant la rue des Lilas à la rue Louis Vannini. Ce nom fait référence au passé viticole de Neuilly.

Sauges (allée des)

Voie nouvelle créée lors de la construction du Clos des Romarins, cédée à la commune en 2005. Elle avait été nommée le 13 octobre 1994 par le Conseil Municipal.

Saules (allée des)

Voie privée nommée le 23 décembre 1966 par l’organisme propriétaire. Nom approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Savoie (rue de)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Simone Bigot (rue)

Le nom de cette rue date du lotissement Paris-Neuilly vers 1913. Le Conseil Municipal ne l’a jamais modifié. Il est probable que le fondateur du lotissement, Gaston Bigot, ait voulu rendre hommage à sa famille. Toutefois, on trouve des rues Simone Bigot à Neuilly-Plaisance, Champigny-sur-Marne, Clichy-la-Garenne. Il n’y a pas d’explication à ce jour.

Site agréable (rue du)

Lieu-dit figurant au cadastre à cet emplacement. La délégation spéciale a donné ce nom le 3 janvier 1941 à la rue principale d’un petit lotissement.

Solidarité (rue de la)

Voie créée et nommée par le lotissement l’Epi d’Or vers 1911, elle a été classée dans la voirie communale en 1943.

Sorbiers (rue des)

Cette rue faisait partie du lotissement du Val Coteau créé au début du 20ème siècle mais approuvé vers 1930. Selon un courrier du 6 novembre 1952, « la création des voies dénommées avenue de Villemomble et avenue des Sorbiers a été le fait des riverains qui se sont par la suite constitués en association syndicale pour leur aménagement ».

Stalingrad (place)

Bataille de la Seconde Guerre Mondiale (septembre 1942 – février 1943). Après de durs combats autour de Stalingrad, les Soviétiques vainquirent la Vième armée allemande qui capitula le 2 février 1943. Cette bataille marqua le tournant décisif de la guerre sur le front russe. Nom donné à l’ancienne place des fêtes le 17 novembre 1949. L’inauguration eut lieu le 19 novembre 1950 lors de l’anniversaire de la prise de Berlin.

Suffren (allée de)

Pierre André de Suffren de Saint-Tropez (1729-1788), marin français parfois appelé « le Bailli de Suffren ». Capitaine de vaisseau puis chef d’escadre dans la marine royale, il participa à la guerre de l’indépendance américaine avant de servir glorieusement aux Indes contre la Grande-Bretagne (1782-1783). Après son retour en France, il fut fait vice-amiral. Voie nouvelle créée avec le quartier des Fauvettes. La date de sa dénomination n’est pas identifiée.

Suffren (rue de)

Voie privée nouvelle créée par la résidence Le Marais Saint Baudile qui l’a nommée le 15 décembre 1966. Dénomination approuvée par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Temple (rue du)

Le 6 septembre 1931, les propriétaires des terrains du lotissement du Temple décident de se constituer en syndicat autorisé afin d’obtenir la viabilité de leurs terrains. Une note de 1932 indique que le lotissement comprend six maisons construites en matériaux durs et 21 habitants. Il n’y a aucune canalisation d’eau, de gaz, d’électricité et d’égouts. Le 8 décembre 1940, l’association syndicale informe que du fait d’avoir obtenu la subvention de l’Etat, la rue du temple n’est plus une rue privée et que les trottoirs ne sont pas la propriété des riverains. Il est donc interdit de les utiliser pour la culture. Arrêté préfectoral de classement de la voie le 3 août 1953.

Théophile Gaubert (rue)

Infirmier, maire de Neuilly de 1935 à 1939 et de 1944 à 1953 (Parti Communiste). Son nom a été donné le 2 avril 1965 à une partie de la rue de Paris.

Théophile Gautier (square)

Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d’art français. Fils de Jean-Pierre Gautier et d’Adélaïde Cocard, Théophile Gautier né dans les Hautes-Pyrénées, est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Voie nouvelle du quartier de Maison-Blanche dénommée par le Conseil Municipal le 30 janvier 2019.

Thyms (allée des)

Voie nouvelle créée lors de la construction du Clos des Romarins, cédée à la commune en 2005. Elle avait été nommée le 13 octobre 1994 par le Conseil Municipal.

Tilleuls (allée des)

Voie privée nommée le 23 décembre 1966 par l’organisme propriétaire. Nom approuvé par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Touquet (allée du)

Voie privée nouvelle nommée par le Conseil Municipal le 4 mai 1995. Le Touquet est une commune du Pas-de-Calais.

Touquet (rue)

Voie nouvelle dénommée par le Conseil Municipal le 16 octobre 2014

Touquet (esplanade du)

Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction. Le Touquet est une commune du Pas-de-Calais.

Touraine (rue de)

Nom d’une province de France donné le 29 septembre 1968 à une voie construite lors de la création du quartier des Fauvettes.

Tourville (rue de)

Anne de Costentin, comte de Tourville (1642-1701) maréchal de France. Voie privée nouvelle créée par la résidence Le Marais Saint Baudile qui l’a nommée le 15 décembre 1966. Dénomination approuvée par le Conseil Municipal le 7 janvier 1967.

Turgot (avenue)

Anne Robert Jacques Turgot, Baron de l’Aulne (1727-1781), homme d’État et économiste français. Voie créée par le lotissement de l’Avenir dans les années 1920 et classée dans la voirie communale en 1937.

Val de Marne (allée du)

Voie privée interne à la résidence du Val de Marne nommée par le Conseil Municipal le 26 mai 1983.

Valmy (allée de)

Bataille de Valmy (20 septembre 1792), victoire de Dumouriez et de Kellermann sur les Prussiens près de Sainte-Menehould (Marne). Elle marqua l’arrêt de l’invasion et rendit confiance à l’armée française. Nom donné par le Conseil Municipal le 25 mai 1989 à une voie privée nouvellement créée.

Verdoyant (rue du)

Voie créée par le lotissement Le Verdoyant (ou La Guette) vers 1920.

Verdun (avenue de)

Chef-lieu d’arrondissement de la Meuse. Bataille de la Première Guerre Mondiale (février à décembre 1916). Une délibération n°4046 du 26/04/1968 prévoyait de dénommer ainsi l’axe Nord-Sud de l’opération Stade Fauvettes mais dans la totalité de son parcours entre l’avenue Léon Blum et l’avenue du Maréchal Leclerc. Finalement, seule la partie au sud de la place des victoires sera dénommée ainsi le 20 septembre 1968.

Verger (rue du)

Voie créée et nommée par le lotissement La Fertile Plaine vers 1920, classée dans la voirie communale vers 1937.

Versailles (allée de)

Chef-lieu des Yvelines, château devenu Palais Royal pour Louis XIV. Nom donné par le Conseil Municipal le 4 mai 1995 à une voie privée nouvelle du quartier des Fauvettes.

Versailles (esplanade de)

Chef-lieu des Yvelines, château devenu Palais Royal pour Louis XIV. Nom donné le 21 mai 1971 à une esplanade du quartier des Fauvettes en cours de construction.

Victoires (place des)

Place créée lors de la construction du quartier des Fauvettes et nommée par le Conseil Municipal le 21 mai 1971.

Victor Hugo (rue)

Poète français (1802-1885). Nom donné le 10 septembre 1894 à la rue Saint-Martin.

Vignes (chemin des)

Ancien chemin qui conduisait aux vignes des coteaux d’Avron coupé en deux tronçons par la construction de la voie ferrée.

Ville de Paris (rue de la)

Autrefois désignée sous le nom de « chemin de l’égout du département de la Seine », probablement classée dans la voirie communale en 1973.

Villebois Mareuil (rue)

Victor de Villebois Mareuil (1847-1900). Colonel français tué au Transvaal, aux côtés des Boers pendant la guerre qu’ils livrèrent aux Anglais. Rue construite et dénommée par le lotissement Le Domaine de la Maltournée vers 1910. Classée dans la voirie communale vers 1938.

Villemomble (rue de)

Chef-lieu de canton de Seine Saint-Denis, commune limitrophe de Neuilly.

Voltaire (rue)

(1694-1778) poète, dramaturge, philosophe (Le dictionnaire philosophique, 1764) ; ses œuvres historiques fondèrent la conception moderne de l’histoire. Voie créée lors de l’aménagement du quartier Donzelot et dénommée le 16 décembre 1993.

Welter (rue)

Jean Nicolas Welter (ou Velter) né vers 1820. Instituteur à Neuilly dans les années 1840-1850. Son nom a été donné le 10 septembre 1894 à la rue du Buis.

Winston Churchill (avenue)

Sir Winston Léonard Spencer Churchill (1874-1965), homme politique britannique. Premier Ministre (1940-1945 et 1951-1955), leader du parti conservateur. Animateur de l’effort de guerre britannique et un des protagonistes de la victoire alliée sur l’Axe. Le 31 mai 1965, le Conseil Municipal donna son nom à une partie du chemin de l’égout.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.